Le Gabon, pas assez «émergent» au goût des BRICS !

S’il en avait récemment fait la demande en misant sur ses ressources naturelles, le Gabon ne fait pas partie des six pays devant officiellement intégrer le groupe des BRICS en janvier 2024. Deux autres pays producteurs de pétrole ont été choisis sur le continent. 

Les représentants du groupe des BRICS à Johannesburg. © AFP/GIANLUIGI GUERCIA

Il comptait parmi la vingtaine de pays qui avaient exprimé leur souhait d’intégrer le groupe à l’approche de son 15e sommet tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 22 au 24 août 2023. Le Gabon n’intègrera finalement pas les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Les 5 puissances ont porté leur choix sur 6 autres pays, dont deux issus du continent africain : l’Égypte et l’Éthiopie.

L’Argentine, l’Arabie Saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis ont également été choisis pour rejoindre ce groupe des pays émergents qui disent ainsi entamer un nouveau chapitre pour leur positionnement dans le monde face aux puissances occidentales. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a toutefois précisé en conférence de presse que l’adhésion officielle des six nouveaux membres ne sera effective que le 1er janvier 2024.

Le Gabon, qui s’est mis en quête de nouveaux partenaires à l’international, misait sur ses ressources naturelles (pétrole, mines, bois) pour intégrer le groupe. Ce sera certainement pour plus tard, d’autant plus que les BRICS prévoient de s’élargir davantage.