Alors qu’ils avaient prévu de décoller de Libreville pour poursuivre leur campagne électorale à Koulamoutou, Lastoursville et Franceville ce mardi 22 août, les membres de la plateforme Alternance 2023 et leur candidat à la présidentielle n’en ont pas eu l’autorisation. Ils assurent néanmoins qu’ils tiendront leurs meetings dans ces trois villes.

François Ndong Obiang, président en exercice d’Alternance 2023. © Gabonreview

 

Ils devaient décoller à 9 heures ce mardi pour poursuivre leur campagne électorale à Koulamoutou, Lastoursville et Franceville, les membres d’Alternance 2023 n’y sont pas parvenus. «L’avionneur vient de nous annoncer qu’il n’a pas les autorisations requises de décollage», a expliqué François Ndong Obiang après trois heures d’attente à l’aéroport de Libreville.

«Nous comprenons aisément qu’il y a un déni de démocratie dans ce pays, alors même que le candidat Ali Bongo voyage dans les nouvelles dispositions de loi, avec les outils et les biens de l’État. Nous qui prenons le soin d’affréter un avion à nos frais, on nous empêche de nous déplacer aisément», a déploré le président en exercice de la plateforme d’opposition qui soupçonne une manœuvre du pouvoir en place qui exprimerait ainsi sa crainte de perdre dans les urnes, le 26 août prochain.

«Ceux-là même qui avaient annoncé que leur victoire sera cash, que tout était plié, on constate aujourd’hui que cette victoire cash est un leurre puisqu’ils ont manifestement peur que nous rejoignions la province du Haut-Ogooué dont ils ont fait un bastion», a déclaré François Ndong Obiang tout en annonçant que les meetings prévus ce jour sont maintenus, y compris à Franceville.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. JAS dit :

    Tout cela parce que le professeur a choisi de se faire connaître par le plus grand nombre d’électeurs !

  2. Gayo dit :

    Quand on voit tous les actes indignes posés par les Bongo, même en analysant les personnage sinistres tels que Malika et Andjoua Bongo qui sont autorisés par le grand frère Ali Bongo à faire usage de faux, à menacer, intimider et embastiller pour se retrouver candidats uniques dans leur siège parce que trop médiocres pour pouvoir battre des adversaires politiques à la régulière, ces actes criminels de haute trahison révèlent qu’il tueront toujours et sont même capables de génocide pour se maintenir au pouvoir. Si les Téké étaient majoritaires, l’option du génocide par les Bongo comme solution pour ne pas perdre le pouvoir comme au Rwanda serait encore plus probable.

  3. MESSOWOMEKEWO dit :

    Ali bongo a déjà perdu les élections, il nous reste maintenant à échaffauder les plans pour empêcher ce médiocre personnage de voler la victoire du peuple.

Poster un commentaire