Libreville : Nicole Assele à l’assaut de l’Hôtel de Ville
À la suite de son père Jean Boniface Assele, candidat du Centre des libéraux réformateurs (CLR) à la présidentielle, Nicole Assele est officiellement en course pour la mairie de Libreville dans le cadre des élections locales de cette année. Tête de liste dans le 3e arrondissement, elle fera notamment face à sa tante, Marie Joséphine Kama Dabany, colistière d’Éloi Nzondo.
Éjectée du Centre des libéraux réformateurs (CLR) dont elle a été un temps la patronne, c’est en indépendante que Nicole Assele va à l’assaut de l’Hôtel de Ville de Libreville. Elle en a elle-même fait l’annonce récemment dans une vidéo de moins de deux minutes. Sa candidature intervient quelques jours après le dépôt officiel de la candidature à la présidentielle d’août prochain de son père Jean Boniface Assele, oncle du président sortant Ali Bongo Ondimba.
Si l’ancienne ministre des Sports annonce devoir décliner son projet politique dans les tout prochains jours, elle explique que c’est à cause de son «coup de cœur pour Libreville» qu’elle a décidé de s’engager dans le cadre des élections locales cette année. «C’est pour cette ville que je voudrais pleinement m’investir au cours des cinq prochaines années», a-t-elle déclaré.
Pour y parvenir, Nicole Assele a donc récemment déposé la candidature de la liste qu’elle conduit au 3e arrondissement. Elle fera notamment face à sa tante, Marie Joséphine Kama Dabany (Patience Dabany), colistière d’Éloi Nzondo, candidats du Parti démocratique gabonais (PDG) dans cette circonscription. «Avec mes amis, nous sommes présents sur les six arrondissements de la capitale, sur des listes indépendantes dénommées Ma ville, Ma vie», a-t-elle informé.
2 Commentaires
Elle vit dans le monde des reves
Quel népotisme, Bongo le père président du Gabon pendant 41ans, Bongo le fils président depuis 14an, et cherche a briguer un troisième mandat, maintenant cousine et la soite distante maman de Bongo le fils veux être a la tête de l’hôtel de ville de la capitale gabonaise, quel honte !