Accusé par certains candidats aux élections générales prochaines d’avoir changé les règles du jeu à moins de deux mois du vote, le gouvernement, par l’entremise de son chef, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a assuré ce samedi 15 juillet que les changements apportés au Code électoral sont une demande de l’opposition elle-même.

Le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, affirme que les changements apportés dans le Code électoral émanent des demandes de l’opposition. © Montage GabonReview

 

À moins de deux mois des élections générales prévues le 26 août prochain, le gouvernement, par l’entremise du Parlement, aurait modifié quelques termes du jeu à l’avantage des candidats de la majorité et particulièrement au profit du Parti démocratique gabonais (PDG). Dans un tweet ce samedi 15 juillet, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’en est défendu, affirmant qu‘«il n’y a eu de la part du gouvernement aucune modification des règles du jeu». Le Premier assure plutôt que «ce qui a été fait correspond aux demandes écrites de l’opposition».

Si le chef du gouvernement promet d’apporter la preuve de ses dires au moment opportun, il n’estime pas moins qu’«au moment où notre pays se prépare à vivre des consultations électorales inédites, il serait utile que les acteurs ne se laissent pas emporter par leurs émotions». Aussi, invite-t-il les acteurs politiques à «se garder de jeter de l’huile sur le feu», dans l’objectif de parvenir à la tenue d’élections apaisées.

Pour rappel, des candidats de l’opposition et de la société civile accusent le gouvernement et le Parlement d’avoir supprimé l’enveloppe accolée pour favoriser l’achat des consciences et le commerce des votes ; d’avoir introduit la parité majorité/opposition dans la représentation des candidats dans les bureaux de vote au détriment de leur représentation par la personne de leur choix, privant ainsi les candidats de l’accès direct au procès-verbal utile à la contradiction en cas de contentieux ; d’avoir opté pour des élections générales, donc de trois élections au même moment avec le risque de trouble et de confusion que cela comporte.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Mon fils Alain-Claude Bilie-By-Nzé, tu as toujours été un RIGOLO. Restes ce RIGOLO au service de la MERDES représentée pas les Bongo, le roitelet du Maroc et la Françafrique.

    Et j’invite toute la classe politique de l’opposition Gabonaise à RENONCER à cette énième mascarade électorale présidentielle. IL EST VENU LE TEMPS DU SOULZEVEMLENT DU PËUPLE GABONAIS POUR VRAIMENT LIBERER NOTRE PAYS DU JOUG DES BONGO, SDU ROITELET DU MAROC ET DE LA SALETE FRANCAFRIQUE.

    Serge Makaya, ancien du B2.

  2. Yvette dit :

    Moi, je souhaite un soulèvement de toute la population Gabonaise pour mettre fin à ce théâtre qui n’a que trop duré. Peuple Gabonais, voici le temps du SOULEVEMENT…

  3. Cash dit :

    Evidement il va nous sortir une demande ecrite signée de Louis Gaston Mayila quidepuis son coup foireux de designation des representants dit de l opposition au CGE garde un silence coupable

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