Les fils du canton Bissok, dans la province du Woleu-Ntem, réunis au sein d’un bloc de l’opposition appelé «Nnem mbö» (d’un seul et même cœur de solidarité) ont signé, le 8 juillet dernier, un accord pour la «libération» de leur contrée, à la faveur des élections législatives d’août 2023. Les acteurs dudit bloc comptent Raphaël Edzang (RPG), Sosthène Nguema (UN), Bruno Ondo Mintsa (Réagir) et Bonaventure Engonga (RPM).

Les membres fondateurs du Bloc Nnem mbö pour la libération du canton Bissok, dans la province du Woleu-Ntem. © D.R.

 

Quatre responsables politiques des partis de l’opposition, à savoir le Rassemblement pour le Gabon, l’Union nationale, Réagir et le Rassemblement pour la patrie et la modernité, tous ressortissants du canton Bissok, ont acté, le 8 juillet 2023, à travers la signature d’un accord de bonne conduite, la libération de cette localité du Woleu-Ntem, de ce qu’ils qualifient de projets funestes du Parti démocratique gabonais (PDG), entre autres : la promotion de l’homosexualité dans les écoles.

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Conduit par l’Abbé Bruno Ondo Mintsa, ce bloc, qui vient de voir le jour en présence de plusieurs leaders de l’opposition, ne vise qu’un seul objectif : récupérer le canton Bissok des mains du système Bongo-PDG pour qu’à parti du 26 août prochain, il revienne aux vrais fils de la contrée, soucieux du développement, de la promotion et de la valorisation des us et coutumes du peuple de Bissok.

«Notre ambition commune, n’est pas celle d’un individu, d’un parti politique. Il s’agit de l’ambition d’une génération qui est en train de dire qu’elle a honte de savoir que nous sommes Gabonais et qu’il existe dans ce pays, un parti qui s’appelle PDG qui vient autoriser que nos enfants puissent apprendre, non pas la technologie ou des grandes sciences, mais comment un garçon peut aller avec un garçon et une fille avec une fille. C’est parce que nous ne nous pouvons pas supporter cette situation ignoble, que nous avons décidé de mutualiser nos forces. Notre combat n’est pas un combat contre une personne, un individu, c’est un combat contre un système. Notre groupe est venu acter la libération du canton Bissok», a affirmé le conseiller du président du Réagir, Bruno Ondo Mintsa.

Face à qui est qualifié d’inédit dans cette partie du Gabon et au regard des maux qui minent le canton Bissok, Edzang Raphaël du RPG a assuré se battre avec les siens pour porter haut les valeurs du Gabon, en mettant un terme au projet d’imposition d’une culture autre que celle du Gabon, à ses frères et sœurs. «Nous devions importer des choses qui permettront de développer le Gabon, mais pas des choses qui souillent tout un peuple. Nous irons tous ensemble avec nos moyens et le soutien des populations qui nous ont demandé d’aller libérer le canton», a-t-il indiqué.

 
GR
 

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