Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assele Dabani a annoncé ce jeudi 6 juillet sa participation à l’élection présidentielle du 26 août prochain. À en croire le général de police à la retraite, cette candidature, qui ne se revendique ni de la majorité ni de l’opposition, vise à rendre aux Gabonais leur dignité et leur bien-être, et au Gabon sa splendeur d’antan.

Jean Boniface Assele Dabani, candidat à la présidentielle d’août 2023. © Gabonreview

 

Deux semaines après avoir claqué la porte de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, le leader du Centre des libéraux réformateurs s’est engagé à défendre la patrie en lui redonnant son rayonnement, en candidatant à l’élection présidentielle d’août 2023. De l’analyse du général à la retraite, totalisant 48 de carrière politique, l’heure est grave, le Gabon traverse l’une des épreuves les plus difficiles de son histoire, d’où cette décision.

En effet, selon Jean Boniface Assele Dabani, la gravité de la situation qu’il souhaite éviter aux Gabonais pour les cinq prochaines années trouverait ses réponses dans trois questions simples :  «Est-ce que le Gabonais vit bien ? Est-ce que le Gabonais est libre ? Est-ce que le Gabonais est heureux ?»

«C’est au regard de cette situation critique pour notre pays que moi, Jean Boniface Assele Dabani, j’ai décidé, en mon âme et conscience, de me porter candidat à la magistrature suprême pour l’élection présidentielle du mois d’août prochain», a-t-il déclaré, assurant que sa posture vise deux missions primordiales à savoir : rétablir la dignité des Gabonais en mettant hors d’état de nuire ces personnes nuisibles, en majorité novice, autour du président de la République et permettre au président de la République «toujours malade» de se soigner convenablement et retrouver toute son autonomie personnelle sur tous les plans.

La théorie du «Grand remplacement»

Selon l’oncle maternel du président de la République, depuis la subite maladie d’Ali Bongo en 2018 à Riyad et profitant de cette période de fragilité du chef de l’État, des individus véreux et connus de tous, ont choisi de prendre sournoisement le contrôle du Gabon, en opérant un «Grand remplacement», à la présidence, dans le gouvernement, à la mairie centrale de Libreville, ainsi que dans certains secteurs de souveraineté. Les étrangers prendraient discrètement le contrôle des postes à la place des Gabonais.

«Les images qui défilent montrant un président de la République hyperactif et présent sur tous les terrains ne sont que l’arbre qui cache la forêt des souffrances qui attendent les Gabonais dans les prochains mois. Laisser perdurer la situation actuelle, c’est accorder cinq années supplémentaires à ces personnes pour continuer à conserver le contrôle du pays et poursuivre leurs entreprises de spoliation», a martelé le président du CLR, convaincu et affirmant que ses chances, de relever ce défi sont réelles. «Ma candidature, avec l’accompagnement de tous ceux qui se reconnaissent dans ce combat noble, aura toutes ses chances de réussite».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MONSIEUR A dit :

    Enfin Tonton ASSELE a tout compris.

    Il faut récupérer ton bras droit, le jeune et dynamique Alexandre TAPOYO pour en faire ton Directeur de campagne.
    Fait la paix aussi avec ta fille Nicole.

    Avec ces deux là, tu peux faire mal au PDG.

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