Promotion de l’homosexualité à l’école : Au Gabon, l’Unesco rejette l’accusation
Présenté depuis quelque temps sur les réseaux sociaux comme l’initiateur d’une partie de la réforme des enseignements dès le pré-primaire incluant supposément la promotion de l’homosexualité, dépénalisée au Gabon, le Bureau de l’Unesco à Libreville rejette subtilement cette accusation ce mardi 20 juin.
Sa réponse est subtile, mais assez claire pour donner sa version dans le débat actuel lié à la promotion supposée de l’homosexualité dans les écoles au Gabon. Dans un communiqué publié ce mardi et censé répondre aux attaques lancées à son encontre sur le sujet, le Bureau de l’Unesco à Libreville rappelle que son rôle est de soutenir l’éducation «dans le respect des valeurs socio-culturelles et religieuses». L’agence onusienne assure donc qu’elle n’est pas habilitée à réformer les enseignements d’un État souverain.
«L’Unesco appuie ses États membres en opérant dans le respect de la loi, de la culture et des valeurs religieuses et sociales des pays qu’elle appuie, suivant les orientations de la politique nationale. […] Il appartient à chaque État membre, en toute souveraineté, d’opérer les ajustements ou améliorations nécessaires dans les programmes scolaires», explique l’agence, disant travailler en concertation étroite avec le ministère de l’Éducation nationale et ses différents partenaires locaux «dans un esprit de consensus, de participation et de transparence».
Au Gabon où différentes actions sont en préparation pour dénoncer certaines réformes éducatives jugées contraires aux us et coutumes locaux, l’Unesco précise également qu’elle a été mandatée pour appuyer la réalisation de l’Objectif de développement durable n°4 sur l’Éducation. Elle est de ce fait «au service des pays pour soutenir les priorités de leurs plans sectoriels de l’éducation, y compris la promotion de la santé physique et mentale et le bien-être des apprenants». Dans le pays, l’agence œuvre dans le cadre d’un accord signé avec la Commission nationale en vue de la matérialisation de son programme d’éducation à la santé et au bien-être.
«Cet accord a pour but la formation des encadreurs pédagogiques du pré-primaire et du primaire afin de renforcer leurs capacités pour un meilleur encadrement des chargés de cours et une meilleure offre de formation en éducation à la santé et au bien-être, en particulier en ce qui concerne les « compétences de vie » et les stratégies pour construire des amitiés saines, prévenir le harcèlement et la violence et être préparés à la puberté», explique-t-elle.
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« Cet accord a pour but la formation des encadreurs pédagogiques du pré-primaire et du primaire afin de renforcer leurs capacités pour un meilleur encadrement des chargés de cours et une meilleure offre de formation en éducation à la santé et au bien-être, en particulier en ce qui concerne les « compétences de vie » et les stratégies pour construire des amitiés saines, prévenir le harcèlement et la violence et être préparés à la puberté», explique-t-elle.
Comme si nos us et coutumes n’étaient pas préparés à ça?!!! UNESCO, gardez votre approche spécieuse pour vous!
Il faut savoir que nous avons nos propres façons d’élever nos enfants, nous avons nos us et coutume et celle ci n’adhère pas à la pédophilie , c’est une culture occidentale dès lors il est préférable que vous gardiez cett3 pratique chez vous et il est du devoir de l’unesco de ne pas allez dans un sens d’imposition de cette pratique par l’impérialisme parce que c’est ce qui ressort de certains de leurs discours ou de leurs sanction comme en Ouganda
Les camerounais l’ont dit haut et fort, pas d’homosexualité dans leur pays. C’est au Gabon que ces organismes viennent faire la promotion de l’homosexualité. Bien évidemment on tente de trouver les formules du style « prévenir le harcèlement et la violence et être préparés à la puberté». C’est insulter mes parents, nos parents qui nous ont éduqués. En filigrane, on nous dit tout simplement que votre éducation c’est de la merde prenez la nôtre.
Je vous propose l’article de RFI ci-dessous relatant la position des autorités camerounaises sur la cause LGBT (homosexuel).
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230621-cameroun-yaound%C3%A9-d%C3%A9clare-jean-marc-berthon-ambassadeur-fran%C3%A7ais-de-la-cause-lgbt-persona-non-grata
C’est dans une correspondance à son homologue de l’administration territoriale que Lejeune Mbella Mbella ministre des Relations extérieures a donné, sans équivoque, la réponse de Yaoundé à la visite annoncée de Jean-Marc Berthon au Cameroun.
Haut-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères depuis 1996, Jean-Marc Berthon a été nommé en octobre 2022 au poste d’ambassadeur pour les droits des personnes LGBT. Une fonction inédite en France. Lors de sa visite au Cameroun, annoncée du 27 juin au 1er juillet, l’ambassadeur de la cause LGBT en France souhaite discuter avec les autorités locales mais surtout engager une conversation plus large avec le public à travers une conférence débat sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle notamment.
Pour Lejeune Mbella Mbella « le gouvernement désapprouve ces activités annoncées ». Le ministre ,qui indique par ailleurs avoir notifié l’ambassadeur de France des réserves de Yaoundé par note verbale, rappelle que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun ». Il n’est pas possible possible de parler des personnes LGBT au Cameroun, souligne t-il , d’autant que le « fait est qualifié de crime de droit commun » conclut le ministre.
La visite projetée de Jean-Marc Berthon intervient à un moment critique, le Conseil national de la Communication ayant récemment mis en garde les médias contre la promotion des pratiques homosexuelles.
L’homosexualité n’est pas un indice de développement