Conformément à son opération de sensibilisation et d’information sur les dispositions de l’article 8 nouveau de la loi relatives à l’obligation faite aux candidats à toutes les élections politiques de déclarer leurs biens, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) a ouvert, le 9 mai, ses portes aux membres du Conseil national de la démocratie (CND).

Le président du CNLCEI, Nestor Mbou remettant un exemplaire de la fiche de déclaration des biens au premier vice-président majorité du CND, le professeur Jerôme Kouanzi Mikala. © D.R.

 

À la suite du président du Centre gabonais des élections (CGE) la semaine dernière, le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, a échangé, le 9 mai, avec le vice-président majorité du Conseil national de la démocratie (CND), autour des dispositions législatives et réglementaires en matière d’élection politique dans notre pays, notamment l’obligation faite aux candidats à toute élection de déclarer leurs biens.

«Nous sommes ici pour vous assurer que nous devons travailler en synergie en vue d’amener les candidats aux élections politiques à être des citoyens exemplaires pour l’avenir de notre pays. L’enjeu est grand et nos rôles sont importants. Ensemble, nous devons encourager plus fortement que nous ne le faisons la claration de biens par les acteurs politiques candidats à toute élection dans notre pays», a justifié, le président de la CNLCEI, Nestor Mbou.

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En effet, en application des dispositions de l’article 8 nouveau de la loi 041/2020 du 22 mars 2021, le Parlement a institué la production du récépissé de déclaration de biens par tout candidat lors de toute élection politique. «Dorénavant, le récépissé de déclaration de bien, par les candidats à une élection politique, devient une pièce exigible dans le dossier de candidature. Cette nouvelle disposition légale participe doublement à l’enracinement de la bonne gouvernance et de la démocratie dans notre pays. L’absence de ce récépissé de déclaration de biens est un motif légitime de rejet du dossier de candidature par le Centre gabonais des élections», a précisé Nestor Mbou.

Ravi de l’intérêt porté au Conseil national de la démocratie, pour cette démarche de relais à l’endroit des responsables des 101 partis politiques qu’il regroupe, le vice-président majorité, de cette institution, le professeur Jerôme Kouanzi Mikala a admis la nécessité et l’importance de cette opération de sensibilisation et d’information, sur la production du récépissé de déclaration de biens par tout candidat lors de toute élection politique. «Nous tenons l’engagement ce jour de répercuter à ces responsables ce que vous nous avez dit ce matin, afin que nul n’ignore les nouvelles dispositions permettant aux uns et aux autres de mieux préparer leurs dossiers de candidature pour les joutes électorales futures», a-t-il déclaré.

La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite mettra en place des délégations ad hoc dans chaque chef-lieu de province et une délégation spéciale pour la province de l’Estuaire, pour informer les usagers, procéder à la remise des formulaires de déclaration de biens.

 
GR
 

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