Les professionnels de l’écosystème touristique local et international sont réunis à Libreville depuis ce vendredi 5 mai 2023, pour imaginer, à travers le thème «outil et développement local et durable en Afrique», les mécanismes innovants dédiés à la promotion du tourisme durable en Afrique, mais également la promotion de la destination africaine.

Le ministre du Tourisme, Jean Norbert Diramba, ouvrant les travaux, le 5 mai 2023. © D.R.

 

Jean Norbert Diramba et son hmologue Catalina Martinez Asumu, et les organisateurs. © D.R.

Le ministre du Tourisme, Jean Norbert Diramba, a ouvert, le 5 mai, les travaux de la première édition des Rencontres africaines du tourisme durable (RATD) organisée par le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) et le gouvernement gabonais via le ministère du Tourisme, en partenariat avec Tourisme sans frontières (TSF). Placé sous le thème «outil et développement local et durable en Afrique», ce rendez-vous de Libreville se veut une occasion de réflexion sur la mise en place des stratégies et des solutions touristiques durables pour l’avenir. Mais également une opportunité de création de partenariat et de capitalisation de synergie en faveur des destinations touristiques locales.

«Les rencontres africaines du tourisme durable sont, de toute évidence, le cadre idéal pour imaginer les mécanismes innovants dédiés à la promotion de l’écotourisme et l’occasion pour notre secteur d’apporter sa contribution à la mise en oeuvre de la politique de préservation de l’environnement», a déclaré le ministre Tourisme, Jean Norbert Diramba, à l’ouverture des travaux, souhaitant qu’une réflexion soit menée à l’effet d’une institutionnalisation des rencontres annuelles des ministres du Tourisme de la Cemac à l’instar de celle de la Cedeao pour accroître le partage d’expérience en la matière entre nos pays.

Acteurs politiques, professionnels, offices de tourisme, entreprises du tourisme, hébergeurs, associations culturelles, chercheurs et étudiants se sont réunis pour échanger sur l’avenir du tourisme durable, ainsi que ces bénéfices pour l’État et les communautés locales. Pendant deux jours, ces participants des RATD, échangeront à travers des panels sur les thèmes : Tourisme durable en Afrique : enjeux, impacts et normalisation ; expériences et témoignages ; opportunités de financement du tourisme durable en Afrique ; Tourisme durable en Afrique : stratégies, plans, projets. Mais également au sein des ateliers de formation.

Pour la secrétaire d’État au Tourisme de la Guinée équatoriale, Catalina Martinez Asumu, hôte de marque de ces rencontres, le tourisme durable peut contribuer à une proportion significative sur notre continent, aux trois piliers économiques, social et environnement. «Le tourisme responsable durable et universel reste accessible dans l’optique de la réalisation des objectifs ODD au profil du développement de l’Afrique», a-t-elle indiqué.

© Gabonreview

Enjeu d’avenir, le tourisme durable nécessiterait d’importantes mobilisations financières outre le respect de l’environnement, accessibilité, inclusion, valorisation des produits et des savoir-faire locaux… Face aux défis qui s’imposent à la filière, l’expert principal en charge de la promotion de l’écotourisme / CICOS, n’a pas manqué d’inviter les participants à trouver des pistes nécessaires à l’apport de financement pour le tourisme durable en Afrique. «L’activité touristique exige en effet, la mobilisation de financement important et une expertise avérée que le gouvernement tout seul ne pourrait mettre à disposition. C’est pourquoi leur engagement en faveur de la conservation et de la valorisation de l’environnement à travers le tourisme durable doit s’établir dans une synergie impliquant l’assistance multiforme des investisseurs privés», a souligné Audrey Zoula.

Pour la présidente du comité d’organisation, Jocelyne Halajko, aujourd’hui, les pays africains ont la responsabilité de se rassembler pour promouvoir la destination africaine, car cela va renforcer l’attractivité du continent et encourager le tourisme interne et externe. «En travaillant ensemble, ils partagent des ressources et des stratégies pour développer leurs infrastructures touristiques, améliorer la qualité de leurs services et promouvoir une image positive de l’Afrique à l’international».

 
GR
 

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