Tourisme : Libreville s’ouvre à la première édition des RATD
La capitale gabonaise accueille du 5 au 7 mai 2023 la première édition des Rencontres africaines du tourisme durable (RATD). Organisé par le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) et le gouvernement gabonais via le ministère du Tourisme, en partenariat avec Tourisme sans frontières (TSF), ce rendez-vous pour l’adaptation à la transition durable est axé sur le thème : «Tourisme, outil de développement local et durable en Afrique».
Les professionnels de l’écosystème touristique d’Afrique et d’ailleurs se donnent rendez-vous à Libreville sur deux jours pour impulser la dynamique d’un nouveau modèle de développement local et durable du tourisme sur le continent. Ceci devra permettre, selon le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT), de parvenir, à travers des techniques d’innovation, à une empreinte environnementale plus sobre. L’annonce a été faite le 28 avril à la faveur d’une conférence de presse.
Ces rencontres d’échanges et de partages entre différentes composantes des écosystèmes politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux du Gabon, d’Afrique et du reste du monde, sur des questions liées au développement de l’Afrique par le canal du tourisme, entendent mobiliser environ 1000 personnes autour de quatre thématiques : enjeux et perspectives ; expériences et témoignages ; tourisme durable en Afrique : Stratégies, plans, projet ; opportunités de financement du tourisme durable en Afrique.
Les RATD ont pour objectifs principaux : de présenter officiellement le Réseau africain des professionnels du tourisme, à l’ensemble des composantes des écosystèmes touristiques, comme un nouvel acteur stratégique de développement du tourisme sur le continent africain, ainsi que sa politique de développement du tourisme durable ; de soutenir la politique du Gabon et de son président dans les domaines de la préservation de l’environnement et du développement de l’écotourisme; et de promouvoir le développement durable du tourisme en Afrique, notamment dans les destinations nationales et locales.
«Déjà que la notion de tourisme n’est pas encore vraiment ancrée dans les mentalités gabonaises, il faut accentuer la sensibilisation sur le tourisme durable pour que tout le monde comprenne les retombées bénéfiques que cela peut avoir sur l’ensemble du territoire et pour toutes les couches sociales, même les plus vulnérables», a indiqué la présidente du Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) Gabon, Jocelyne Halajko.
Selon le directeur exécutif du RAPT, Jean Faustin Mve Ndo, si les retombées des RATDs peuvent paraître peu probables pour certains, ces rencontres, qui ont une dimension internationale, connaissent déjà un engouement tant au niveau national qu’international. «Sur 490 inscriptions en ligne, à l’heure où je vous parle, voici quelques statistiques récoltées à partir des réponses. 1/4 internationaux, 3/4 nationaux, soit, en termes de statuts professionnels : 34% étudiants, 28% entrepreneurs, 16% salariés», a indiqué Jocelyne Halajko.
Le Réseau africain des professionnels du tourisme (RAPT) est une organisation internationale non gouvernementale, qui regroupe des acteurs de toute la chaîne de valeurs de l’industrie touristique en Afrique. Le RAPT compte à ce jour dix-neuf pays membres (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, RDC, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie) et trois (3) pays observateurs (Cap-Vert, Guinée Bissau, Nigéria).
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