RPM : Alexandre Barro Chambrier à la rencontre des Gabonais à domicile

À la conquête de l’électorat, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, innove dans son approche de persuasion. Il a opté depuis quelques semaines pour un porte-à-porte débouchant sur des causeries.

Alexandre Barro Chambrier à la conquête de l’électorat. © D.R.

À la rencontre des Gabonais à domicile, il a parcouru, avec les cadres et militants de son parti, le 26 avril dernier, les quartiers Pk5, Dragon, Kinguele et Belle-Vue 2. Sans détour, le leader des patriotes a appelé ses concitoyens à s’inscrire massivement sur la liste électorale afin que cesse «le supplice de 14 ans d’une gestion calamiteuse de l’État». «La promesse d’une alternance tant souhaitée passe par une mobilisation collective dense», a-t-il argumenté.

«Chacun doit assumer la responsabilité de faire ce qui n’a jamais été fait au Gabon pour vaincre le signe indien. Moi, en ce qui me concerne, je prendrai mes responsabilités», a indiqué Alexandre Barro Chambrier.

Alexandre Barro Chambrier au contact de la population. © D.R.

Arrivé à Akebe Plaine, dans le 2e siège du 3e arrondissement, le président du RPM a animé une causerie derrière le marché où il a affirmé sa détermination à s’impliquer sans réserve dans ce combat, exhortant, les populations à ne pas sombrer dans le désespoir. «Vous devez faire bloc derrière nous, car il n’y a pas d’avenir pour le Gabon avec ces gens-là encore pour 5 ans. Ce n’est même pas lui qui gère le pays. D’ailleurs, lui-même a dit qu’il était absent pendant cinq ans», a insisté Barro Chambrier, indiquant qu’il faut arrêter de penser que ça va se faire tout seul, qu’il faut arrêter avec les peurs. «Celui qui ne sait pas où il va ne peut disposer de vent favorable», a clamé le président du RPM.

Autre question abordée par le président du RPM, la candidature unique de l’opposition. Pour Alexandre Barro Chambrier, il est inutile pour l’opposition d’aller à l’élection présidentielle en rangs dispersés, l’élection étant revenue à un tour. «Si vous choisissez quelqu’un d’autre, je m’alignerai», a promis celui qui jusque-là n’a pas fait acte de candidature, même si partout, retentissent des appels à se porter candidat, ne cessent de lui être adressées.