Au terme de trois jours d’évaluation, les corrections qui ont commencé ce mardi 25 avril devraient aboutir à la mise en retrait du terrain de certains écogardes, notamment pour les missions de lutte contre le braconnage ou l’orpaillage illégal qui nécessitent de solides compétences, y compris physiques. D’autres pourraient, au contraire, voir leur carrière décoller, à en croire le Secrétaire exécutif de l’ANPN, Christian Tchemambela.

Des écogardes en pleine évaluation, le 22 avril 2023, à Akanda. © ANPN

 

Démarrée le 22 avril, l’évaluation des écogardes organisée par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) à Libreville, Tchibanga et Makokou a pris fin lundi. Depuis ce mardi 25 avril, les correcteurs sont à pied d’œuvre. Et les résultats pourraient être déterminants pour la carrière des candidats.

Le Secrétaire exécutif annonce déjà que les meilleurs bénéficieront d’une promotion. Certains pourraient en effet partir du niveau d’apprentis à celui d’écogardes pleins et d’autres d’écogardes à écogardes-chefs voire chefs de service et au-delà. «Pour ceux qui ne seront pas à la hauteur, nous n’allons pas les sanctionner pour autant. Nous allons plutôt, soit les retirer de la lutte contre le braconnage et des missions qui sont beaucoup plus dures pour eux, pour les orienter vers d’autres corps de métier», a toutefois informé Christian Tchemambela.

Si l’objectif de cette évaluation est de faire un bilan des compétences réelles actuelles des 416 écogardes du Gabon, au secrétariat exécutif, on indique que celle-ci permet également de «mieux maîtriser le capital humain», afin de déterminer le nombre d’agents véritablement opérationnels en tout temps et en tout lieu. Pour rappel, la dernière évaluation du genre date de 2019. Les épreuves portent, entre autres, sur la culture générale, la géolocalisation, la connaissance de la faune et de la flore et les matières militaires.

Cette évaluation est financée par l’Agence française de développement (AFD), dans le cadre du mécanisme de conversion de dette entre le Gabon et la France.

 
GR
 

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