Lutte contre la vie chère : Au Gabon, les élus, pas assez impliqués ?
Si elle attend mieux du gouvernement en matière de lutte contre la vie chère, l’ONG SOS Consommateurs attend aussi des députés et sénateurs qu’ils montrent plus d’implication, en organisant par exemple des débats parlementaires télévisés, permettant ainsi de «convaincre les populations de l’écoute de leurs élus».
Au Gabon, les députés et sénateurs sont-ils véritablement préoccupés par la cherté de la vie ? Si oui, que font-ils pour y remédier aux côtés des populations qu’ils sont censés représenter ? Quel est leur niveau d’implication dans la lutte que les autorités ont relancée ces dernières semaines avec les Assises nationales ? Ce sont autant de questions que se pose SOS Consommateurs qui, lors desdites assises à Libreville, a préconisé quelques pistes de solutions.
L’une d’elles, selon Christian Abiaghe Ngomo, consisterait à «communiquer autrement en instaurant des débats parlementaires télévisés qui permettraient de convaincre les populations de l’écoute de leurs élus, en développant des systèmes de veille pour mieux capter le ressenti du consommateur, et en mettant en place des plateformes d’échanges sur les dynamiques de l’offre et de la demande des produits».
Mais le président de SOS Consommateurs qui, lors de son intervention le 11 avril dernier, n’a pas nié les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la vie chère, a néanmoins dit attendre des autorités qu’elles agissent dans le sens de la promotion de la politique du «consommer local». Il s’agirait, selon lui, de «favoriser la production locale» au même moment que seront adoptées des mesures fiscales incitatives visant à éradiquer la parafiscalité, pour permettre d’attirer plus d’investisseurs étrangers.
Dans le but de «renforcer la résilience des ménages et du marché local», SOS Consommateurs préconise également que les municipalités soient associées aux efforts de l’État dans sa lutte, à travers la création de jardins agricoles municipaux et des unités de transformation des ordures ménagères en engrais biologiques, l’aménagement foncier et la fabrication des matériaux de construction.
L’ONG préconise enfin que le gouvernement agisse en amont à travers une stratégie de gestion des stocks, particulièrement pour les produits de première nécessité.
2 Commentaires
Bjr à tous,
Au fait à propos de vie chère, c’est pas seulement la nourriture… Qu’est ce que vous dîtes au sujet de l’électricité avec des taxes, commissions et contributions multiples sans parler des forfaits de communication. Je m’arrête d’abord là. Slts !
Voici en réalité, ceux qui vivent au dessus de leurs moyens « aux frais du contribuable »(Donc, ils s’en foutent royalement)!
Mais hélas, ce n’ai pas à eux que faisait allusion notre cher First Ministre, mais reste des gabonais qui croupissent déjà dans la misère.
Triste pays !