Pour permettre aux travaux de réhabilitation en cours d’aller à leur terme et éviter un nouvel arrêt du chantier au cœur de vives tensions ces derniers mois, le rectorat de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) a récemment fait le choix d’une délocalisation partielle des enseignements à Mvengue. Plus de 300 étudiants y suivent actuellement les cours.

Des étudiants de l’USTM en plein cours à Mvengue, en avril 2023. © Com. USTM

 

Un temps abandonnés, les travaux de réhabilitation se poursuivent à l’USTM. Pour permettre au chantier d’aller à son terme, tout en veillant au respect du calendrier académique, le rectorat a fait le choix de délocaliser partiellement l’université. Depuis le 3 avril dernier, les cours se font désormais au Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Mvengue.

Cette délocalisation, qui profite à plus de 300 étudiants, «entre dans le cadre de l’amélioration des conditions d’apprentissage des étudiants et l’accélération des travaux de réhabilitation de l’USTM», explique le rectorat. L’administration assure par ailleurs que les étudiants, enseignants et personnels d’encadrement affectés sur le site de Mvengue sont transportés gratuitement. Une solution appréciée par l’ensemble des bénéficiaires.

Un mois plus tôt, des heurts avaient éclaté dans l’enceinte de l’établissement opposant les forces de sécurité et de défense aux étudiants auxquels s’étaient joints quelques enseignants. Bilan de l’affrontement du 3 mars 2023 : 12 étudiants et un enseignant-chercheur arrêtés. Les manifestants réclamaient, entre autres, la reprise des cours dans de meilleures conditions, la réhabilitation de l’université et le paiement de l’aide au loyer, car privés de campus.

 

 
GR
 

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