Selon le gouvernement, bien que difficile à prendre, la décision d’arrêter mercredi les recherches d’éventuels corps dans l’épave du bateau ayant coulé près d’un mois plus tôt s’imposait du fait que celles-ci étaient devenues infructueuses ces 10 derniers jours. La Marine marchande annonce toutefois «une surveillance attentive de la zone du sinistre».

Près d’un mois après le naufrage de l’Esther Miracle, les recherches dans l’épave du navire ont officiellement cessé, le 5 avril 2023. © D.R.

 

Mercredi 5 avril, soit 26 jours après le naufrage survenu au large des côtes de Libreville, les recherches sous-marines dans l’épave de l’Esther Miracle ont officiellement cessé. La décision a été annoncée aux familles des disparus le même jour au siège de la Croix-Rouge. «Cette décision a été difficile à prendre, mais elle s’impose à toute la Nation», a déclaré Yves Fernand Manfoumbi, lors de son adresse à la presse.

Le porte-parole du gouvernement a surtout expliqué que «les dernières plongées des secouristes n’ont pas donné lieu à des résultats probants, autres que ceux déjà connus de tous». «Depuis 10 jours, a-t-il poursuivi, les recherches sont infructueuses. Seules des valises et autres effets personnels des passagers du navire ont été retrouvés.»

Au moment où les recherches s’arrêtent officiellement, le bilan du naufrage du 9 mars 2023 fait état de 124 passagers secourus, 30 décédés, dont 28 corps identifiés et 2 en attente d’identification à la morgue de l’hôpital militaire d’Akanda. 7 passagers restent portés disparus. Toutefois, le capitaine de vaisseau, chef d’état-major de la Marine marchande, Bekale Meyong, a assuré qu’«une surveillance attentive de la zone du sinistre» est effectuée. Au gouvernement, on assure que les familles des disparus bénéficieront d’un soutien administratif et psychologique.

 

 
GR
 

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