Contrairement à ce qu’il apparaît dans l’affiche de l’ONG Acade Gabon, initiatrice du projet, le ministère de la Justice dément toute participation à l’opération d’établissement des actes de naissance annoncée ces derniers jours sur les réseaux sociaux. L’administration y voit une tentative d’escroquerie et menace de poursuites judiciaires.

La ministre de la Justice Erlyne Antonella Ndembet-Damas, et derrière, l’affiche jugée mensongère. © Montage/Gabonreview

 

Les arnaques via les réseaux sociaux ont décidément la peau dure au Gabon. Le ministère de la Justice, qui exhorte ce mercredi 5 avril les internautes et l’ensemble des populations à redoubler de vigilance, voit d’ailleurs dans l’opération lancée récemment par l’ONG Acade Gabon une «nouvelle forme d’escroquerie initiée par des personnes mal intentionnées».

Ces derniers jours en effet, l’ONG fait circuler sur les réseaux sociaux une affiche annonçant la tenue, du 1er au 30 avril 2023, d’une opération d’établissement d’actes de naissance et de «reconnaissance des Gabonais de souche, d’origine et par alliance» au bénéfice des enfants, des adultes et des non-nationaux mariés aux nationaux. Parmi les deux principaux partenaires de l’initiative figure le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits de l’homme et de l’Égalité des genres. C’est du moins ce qu’il apparaît sur l’affiche.

Seulement, dans un communiqué, l’administration concernée affirme qu’elle «ne travaille avec aucune ONG sur le dossier afférent à l’établissement des actes de naissance». Mieux, elle assure que l’ONG Acade Gabon «reste inconnue à ce jour de l’ensemble de ses services». Aussi, prévient-elle qu’elle «se réserve le droit de poursuivre en justice tous ceux qui s’obstineraient à utiliser son nom et son image à d’autres fins».

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Mois je voulais savoir nous qui sont nés ici au Gabon c’est la nou
    Concernait ou pas

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