Après leurs compatriotes masculins exerçant dans le domaine du transport urbain, les Béninoises du Gabon ont été invitées lundi par leur consul honoraire à préserver les bonnes relations de coopération existant entre le Bénin et le Gabon, en affichant des comportements respectueux de loi de leur pays d’accueil «afin d’éviter des dérapages».

Une vue des interlocutrices du consul honoraire, le 3 avril 2023, à Libreville. © D.R.

 

Après leurs compatriotes masculins exerçant dans le domaine du transport urbain et suburbain, lundi 3 avril, le tour est revenu aux commerçantes béninoises du Gabon d’être entretenues par Youssouf Maroya. Comme lors de la précédente réunion dite de sensibilisation aux relents de mise en garde contre tout refus de se plier aux réglementations gabonaises, le consul honoraire du Bénin à Libreville s’est voulu ferme.

«Nos commerçantes doivent comprendre que le Gabon est un pays régi par des lois, et que, nous ne voulons pas qu’elles soient des celles qui vont nuire aux relations qui existent entre les deux pays frères», a expliqué le diplomate se disant mécontent de l’attitude de certaines de ses compatriotes à l’endroit de leurs clients gabonais. Des attitudes qui, a-t-il assuré, lui sont rapportées constamment.

Or, «aujourd’hui, les Gabonais maîtrisent nos langues, mais nos compatriotes ne le savent pas, d’autant plus qu’elles utilisent certains mots pour parler de nos frères et sœurs gabonais qu’ils connaissent», a-t-il fait savoir à ses interlocutrices à qui il a tenu à rappeler que «l’injure est formellement interdite au Gabon».

Pour Youssouf Maroya, de même que pour la précédente, la rencontre de lundi était un rappel à l’ordre «afin d’éviter des dérapages». «C’est notre rôle d’appeler nos compatriotes au respect de la loi gabonaise», a-t-il reconnu.

 

 
GR
 

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