À la faveur du lancement, lundi 27 mars au port d’Owendo, d’une série d’activités initiées dans le cadre du Programme d’appui à la stratégie de sûreté et sécurité maritimes en Afrique centrale (PASSMAR), la Marine nationale gabonaise a reçu de l’Union européenne un kit d’investigation censé lui permettre de mieux intervenir sur les scènes de crime.

Le Général Dieudonné Pongui recevant le nouvel équipement des mains de Rosario Bento Pais, ambassadeur de l’UE au Gabon. © Capture d’écran/Gabon 1ère

 

Dans le cadre du PASSMAR, un programme financé par l’Union européenne et le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime (PMCM) de l’ONUDC, une série d’activités «visant à renforcer le cadre juridique applicable à la piraterie et autres crimes maritimes au Gabon» est organisée depuis le 27 mars dans le pays. Il s’agit, précise-t-on, de deux formations théoriques, dont une sur les techniques de collecte de preuves pour laquelle la Marine nationale gabonaise a reçu de l’Union européenne un kit d’investigation de scène de crime. Le nouvel équipement a été réceptionné des mains de Rosario Bento Pais, ambassadeur de l’UE au Gabon, par le Général Dieudonné Pongui, secrétaire général du ministère de la Défense nationale, qui s’est réjoui du soutien apporté par l’Espagne dans la lutte contre la criminalité maritime en Afrique centrale et particulièrement au Gabon.

© Capture d’écran/Gabon 1ère

Assurée par le Capitaine de corvette Marcos de Sousa Fuchs, commandant du bateau espagnol, et d’autres intervenants, l’autre formation théorique porte sur le droit de la mer. D’où l’organisation d’un procès fictif. Un exercice opérationnel en mer, au large des côtes gabonaises, est également prévu à bord des patrouilleurs Audaz (Espagne) et PM L’Her (France).

«Ces activités visent à renforcer les capacités d’application de la loi maritime en République gabonaise afin de renforcer l’application de la loi dans les zones maritimes et terrestres du pays. Dans le but général de combattre et de réprimer la criminalité maritime dans la région, il importe de veiller à ce que le volet application du droit de la mer et des lois nationales correspondantes soit effectif pour une réponse cohérente et coordonnée entre autorités militaires, policières, administratives et judiciaires en vue d’un traitement efficient de la criminalité maritime, dans le cadre d’un procès équitable», explique le communiqué de l’ONUDC.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire