Naufrage de l’Esther Miracle : le procureur de la République a été saisi

Le gouvernement annonce ce jeudi qu’à la suite du naufrage du navire de la compagnie Royal Cost Marine ayant occasionné deux décès, selon le bilan provisoire, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a été saisi et une enquête ouverte pour déterminer les causes de l’accident, alors que le navire était vraisemblablement neuf. Une enquête administrative, devant être menée par les services de la Marine marchande, a également été ouverte.

Le procureur de la République André Patrick Roponat (médaillon) a été saisi à la suite du naufrage du navire Esther Miracle. © Gabonreview/montage

Deux décès, 121 personnes secourues et 22 autres portées disparues. Tel est le bilan provisoire du naufrage du navire Esther Miracle de la compagnie Royal Cost Marine survenu ce jeudi 9 mars aux environs de 3 heures au large de Libreville. Selon toute vraisemblance, le bateau était neuf. Certaines sources évoquent à cette heure des problèmes techniques.

Pour y voir clair, le gouvernement, par l’entremise du ministère des Transports informe dans un communiqué qu’«une enquête est ouverte par les services compétents pour déterminer les causes de ce drame». Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a également été saisi, informent les autorités qui promettent de tenir «un point d’information régulier en fonction de l’évolution de la situation». Outre l’enquête judiciaire entamée parle procureur, une autre, administrative et devant être menée par les services de la Marine marchande, a été ouverte.

Selon une source de la primature, «des mesures conservatoires vont être prises. Concernant, notamment, l’inspection de tous les bateaux évoluant dans les transports fluvial et maritime, entre Libreville, Port-Gentil et Lambaréné.»

En attendant, les recherches se poursuivent sur le lieu du naufrage et le gouvernement assure qu’une cellule de prise en charge psychologique a été mise en place pour les rescapés.