Plus de trois ans après l’obtention d’un prêt d’environ 95 milliards de FCFA, le ministre des Infrastructures et son délégué ont fait lundi avec le Représentant résident de la Banque africaine de développement (Bad) le point de l’état d’avancement de la première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig-1) dont l’un des objectifs est de désenclaver la province de la Ngounié.

La première phase du Pasig devrait permettre de désenclaver la Ngounié (image à titre illustratif). © D.R.

 

Nouredine Kane Dia l’assure, à environ 95 milliards de FCFA, le prêt accordé en décembre 2019 au Gabon dans le cadre du Pasig-1 est un des plus importants du portefeuille du Groupe de la Bad dans le pays. Aussi, était-il important de discuter avec le ministre des Infrastructures Toussaint Nkouma Emane et son délégué Oumar Mamadou Boueni sur l’état d’avancement des chantiers relatifs à ce projet. «De nos discussions, il ressort que, sous l’impulsion du ministre des Infrastructures, le projet est en train d’avoir une bonne dynamique qui va nous permettre très rapidement d’avoir les premiers résultats de ce projet, en termes de construction du tronçon Ndendé-Doussala, mais aussi un certain nombre de voiries à Libreville», a rapporté le Représentant de la Bad au Gabon.

Au gouvernement où l’on rappelle que les chantiers du Pasig-1 figurent parmi les priorités du PAT, on n’hésite pas à exprimer à nouveau les attentes des plus hautes autorités. Il s’agit, entre autres, de pouvoir «circuler convenablement à l’intérieur du pays», y compris dans la zone dite du Grand Libreville où «la circulation se doit d’être plus fluide».

L’objectif global du Pasig est de contribuer au désenclavement de la province de la Ngounié ainsi qu’à la réduction des temps et des coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville. Sur le plan spécifique, ce projet vise à améliorer l’efficacité de la chaîne logistique de transport, réduire les coûts d’acheminement des produits transportés sur la liaison Libreville-Brazzaville, améliorer les conditions de déplacements à Libreville et contribuer à l’amélioration de l’accès des populations de la zone d’influence du Projet (ZIP) aux infrastructures socioéconomiques. Le ministre délégué aux Infrastructures est convaincu que celui-ci «va grandement impacter l’économie du pays».

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. udfr dit :

    le titre de l’article laisse attendre des réponses, mais rien, que des déclarations d’intentions, faites votre boulot vous les journalistes …

  2. Endundu dit :

    L’administration étant une continuité, l’actuel ministre devra répondre de la gestion de son prédécesseur. Dans un pays sérieux, l’ex ministre des TP devrait venir se justifier. Mais comme… 🤔🤔🤔

  3. Mndf dit :

    Soyons Serieux on ne donne pas de l’argent a un pays Africain au Seul dune election présidentiel. Comme dit udfr…Faites un peu votre boulot …faites le choix entre dire la vérité ou Vous taire

  4. […] Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre) […]

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