Les premières journées de sensibilisation sur le bien-être et la qualité de vie en milieu professionnel, organisées par le ministre de la Justice se sont achevées le 16 février, avec une kyrielle de recommandations à organiser en projet d’actions à court, moyen et long terme dans le but d’impulser la productivité et la fidélisation des agents publics au sein de leurs administrations respectives.

Remise d’attestation de fin des activités de sensibilisation sur le bien-être et la qualité de vie en milieu professionnelle. © Gabonreview

 

Le bien-être, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit comme « un état complet de bien-être physique, mental et social », est une composante essentielle de la «Qualité de vie au travail». Les autorités gabonaises semblent avoir compris tout l’enjeu. Certainement, l’une des raisons de l’organisation sur trois jours par le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, des journées de sensibilisation sur le bien-être et la qualité de vie en milieu profession.

Cette démarche de prévention visant à réduire les sources de stress dans les administrations a permis, après soixante-douze heures de discussions et de travaux pratiques de produire une vingtaine de recommandations pour améliorer le bien-être au travail. En effet, selon les animateurs de ces journées de sensibilisation, la mise en œuvre d’une politique de bien-être au travail contribue directement à l’épanouissement professionnel des salariés, mais aussi au renforcement du climat de respect et de confiance au sein de l’administration. «Le bien-être contribue à alerter des risques psychosociaux, mais également toute manifestation de stress ou d’angoisse qui peut parfois mener à la dépression, voire la démission d’un collaborateur», a affirmé la Neuropsychologue, Amandine Bosant.

Les quelques-unes des 26 actions retenues par les participants aux journées de sensibilisation de la direction générale du bien-être, pour promouvoir une bonne qualité de vie au travail sont : la mise en place d’une entité qui s’occupe des violences professionnelles, mise en place d’un cadre de soutien psychologique au travail, vulgarisation des textes et création d’un cadre juridique permettant de dénoncer des cas de harcèlement en milieu professionnel, mise en place d’un plan de formation continue, élaboration d’une charte bien-être, création des salles de relaxation, pratique régulière des exercices de relaxation, avoir une bonne hygiène de vie, avoir un encadrement psychologique, suivi des carrières, instaurer des moments de détente…

«Cet atelier a permis de renforcer les capacités dans le domaine du bien-être et de la qualité de vie en milieu professionnel d’une part et d’autre part, de faire des plaidoyers pour le suivi des recommandations et la prise en charge du stress en milieu professionnel, de sensibiliser les agents publics, sur les techniques d’intervention des risques professionnels et de la prévention de la qualité de vie en général», a souligné le secrétaire général de la chancellerie, François Mangari, précisant que la problématique du bien-être et la qualité de vie en milieu professionnel est une question transversale qui requiert l’implication de toutes les parties prenantes.

 
GR
 

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