Gabon : Dr Mborantsuo proposée à une récusation citoyenne par le RPR
Du fait de ses liens familiaux et affectifs avec le président Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba, et de sa longévité à la tête de la Cour constitutionnelle, le Rassemblement des patriotes républicains (RPR) a estimé, le 9 février, que la présidente de la Haute juridiction doit faire l’objet d’une récusation citoyenne.
À la faveur d’une analyse de la situation politique du Gabon et de l’actualité de ces derniers temps, conduite par le Rassemblement des patriotes républicains (RPR), le secrétaire général de ce parti de l’opposition, dirigé par Jean François Ntoutoume, a assuré le 9 février dernier, que si au Gabon, en ce 21e siècle, nous en sommes encore à discutailler, à disserter sur la transparence des votes, c’est qu’il y a «une profonde crise politico-électorale» que nous ne parvenons pas à résoudre.
Pour les «Patriotes républicains», cette crise trouverait une bonne partie de ses origines, dans l’affiliation par des liens familiaux et affectifs de la présidente de la Cour constitutionnelle au président de la République Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba, mais également du fait de sa longévité à la tête de la haute juridiction et des actions qu’elle y pose. Un état de faits qui motive les membres du RPR a demandé une récusation citoyenne de la concernée.
«Il y a plus de trente ans que la Cour constitutionnelle du Gabon est en activité. Et, depuis sa création, cette institution est présidée par la même personnalité qui, de notoriété publique, est affiliée par des liens familiaux et affectifs au président Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba. Cette affiliation est connue de tous les Gabonais. Par conséquent, l’intéressée doit faire l’objet d’une récusation citoyenne», a déclaré le secrétaire général du RPR, Guy Nang-Bekale, questionnant sur un cas d’existence dans le monde, d’un président ou une présidente d’un Conseil constitutionnel, d’une Cour constitutionnelle ou d’une Cour suprême qui soit resté autant d’années en fonction et qui soit familialement lié aux tenants du pouvoir ?
En effet, la récusation est le fait de refuser, par soupçon de partialité, un juge, un juré, un arbitre, un expert ou un technicien dans les cas spécifiés par la loi. Dans le cas d’espèce, il s’agit pour le peuple gabonais, par une action citoyenne, de rejeter, de ne pas admettre l’autorité de la présidente de la Cour constitutionnelle, comme garante de la Constitution.
«Les grossières violations répétées de la Constitution, la dénaturation répétitive de celle-ci par une Cour constitutionnelle, qui s’arroge souvent les prérogatives du Constituant, et qui ne prend guère en compte les résultats réels des votes, ont installé dans notre société à la fois un fort taux d’abstention et le rejet de la politique par une grande partie des Gabonais. Cela a contribué à la remise en cause du pouvoir souverain du peuple gabonais», a déploré Guy Nang-Bekale.
4 Commentaires
Cette Mborantsuo oublie que ces 30 années passées à la tête de la CC feront d’elle un NÉANT de l’histoire.
Bjr. Sujet très pertinent en effet. L’intéressé appréciera. Amen.
Si on était dans les pays sérieux, on l’aurait déjà buté, sinon contrainte à la démission forcée. Donc au gabon, il n’y a pas d’autres personnes qui ont fait le droit constitutionnel ? Quoi elle est la seule qui a buché la constitution du Gabon ce qui ferait d’elle quelqu’un d’inamovible, irremplaçable !! Cette salope de mborantsuo doit être buté purement et simplement. On n’a pas besoin d’argumenter longuement là dessus.elle n’a jamais donné les vrais résultats sortis des urnes, elle n’est en aucun cas impartiale.
A mon avis, ils sont 2 qui entretiennent le KO politique au Gabon. Il s’agit de la tête de la cour constitutionnelle, et celle du ministère de l’intérieur pour ne pas citer leurs noms.Il en font des postes républicains leurs titres fonciers.c’est très dommage 😔.