Une semaine après son approbation par l’Assemblée nationale, la mise en œuvre de la feuille de route d’Alain-Claude Bilie-By-Nze sera assurée par quatre Comités de suivi, a annoncé mercredi le Conseil des ministres qui prévoit également des réunions régulières et des missions sur le terrain dont les conclusions seront directement présentées au président de la République.

Le Premier ministre, le 24 janvier 2023, à Libreville. © Capture/Gabonreview

 

S’il avait annoncé que son gouvernement se mettrait au travail dès le 26 janvier sur la base de la nouvelle feuille de route présentée aux députés qui l’ont approuvée à plus de 90%, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’attelle à son chronogramme, soumis tout de même aux contingences du réel. Le Conseil des ministres qui a, le 1er février, pris acte de sa communication relative à sa déclaration de politique générale du 24 janvier dernier devant la Représentation nationale a informé de la création de quatre comités de suivi censés assurer la mise en œuvre de ses 12 principaux chantiers.

Selon le communiqué du Conseil des ministres présidé par Ali Bongo Ondimba, ces quatre comités devront se caractériser par une «dynamique d’action et de résultat» reposant sur des réunions régulières à la Primature. Les autorités annoncent également des missions de terrain qui seront effectuées par les membres desdits comités pour vérifier l’effectivité des travaux et juger de leur qualité. «Leurs conclusions seront portées à la très haute attention du président de la République», précise le communiqué. 

Menés sur les instructions du même chef de l’État, les chantiers annoncés huit jours plus tôt par le Premier ministre visent à «poursuivre la mise en œuvre des réformes engagées et à apporter une forte orientation sociale, pour une plus grande prise en compte des attentes de nos compatriotes dans plusieurs domaines tels que la lutte contre la vie chère, la santé, l’éducation et la formation, l’emploi, l’eau et l’énergie, la route, etc.», rappelle le Conseil des ministres.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mezzah dit :

    C’est une méthode qui peut porter des fruits mais il faut aller plus par exemple en associant les acteurs de la société civile et l’opposition car ce pays nous appartient tous.
    Il faut également que les sociétés soient payées pour que les travaux soient exécutés et s’il n’y a pas assez d’argent dans les caisses on demande à tous ceux qui ont volé de rapatrier l’argent au pays. Ce sera facile puisqu’on les connaît tous.

Poster un commentaire