En remplacement de René Ndemezo’o Obiang nommé au gouvernement trois mois plus tôt, l’ancien Premier ministre a été porté ce vendredi 14 avril à la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE). La célébration, cette année, du 64e anniversaire de l’institution est un des défis qui l’attendent.

Julien Nkoghe Bekale, ancien Premier ministre, député PDG de Ntoum, nouveau président du CESE. © KJK Com.

 

S’il en était privé depuis la nomination, le 9 janvier dernier, de René Ndemezo’o Obiang au gouvernement en tant que ministre d’État chargé de la Lutte contre la vie chère, le CESE a un nouveau président depuis ce vendredi 14 avril. Julien Nkoghe Bekale a été nommé à la tête de l’institution à la faveur du Conseil des ministres tenu le même jour, présidé par Ali Bongo Ondimba.

L’ancien Premier ministre arrive ainsi à la tête d’une institution qui a plus ou moins réussi à se faire entendre ces derniers mois, notamment sur la crise des pensions retraite dont elle a fait un des principaux points de sa 2e session ordinaire. Aussi, le CESE avait-il invité les autorités à actualiser un système qu’il disait obsolète. Rejoint par la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), sa voix semble avoir été entendue, alors qu’une grande partie de la gestion de la CNSS s’apprête à être confiée au secteur privé.

Créée en 1959, l’institution dont Julien Nkoghe Bekale vient de prendre la tête n’a pas pu organiser son 60e anniversaire en 2019. À côté des problèmes de santé d’Ali Bongo qui devait être l’invité d’honneur de cet évènement, à l’époque, c’est le gouvernement qu’il dirigeait alors qui avait expliqué que cette commémoration était rendue impossible à cause des difficultés économiques que connaissait déjà le Gabon. Le nouveau patron est attendu pour l’organisation du 64e anniversaire cette année.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Pitié pour ce pays. On prend les mêmes cancres et on recommence. Eternel recommencement avec des médiocres débarqués ailleurs, qu’on croit enterré et qui tels des fantômes réapparaissent. Quelle mafia !! Véritable politique du ventre. Que peuvent attendre les Gabonais de ce prolongement bidon du Gouvernement PDG, qui peut-il et va-t-il pouvoir conseiller. C’est du partage de poste tout bêtement. Tel que le politique à la papa OMAR est pratiquée au Gabon, point de salut pour le peuple. Pour quelques individus issues des loges maçonniques oui, mais pas pour le peuple. C’est interdit, qui va-t-on encore dominer et faire marcher pour savourer les privilèges du pouvoir?

    Oh quelle merde !!

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