Gabon : la communauté Sékiani veut chasser le mauvais sort
Les inondations, tremblements de terre et éboulements de terrain survenus ces derniers mois au Gabon ont décidé la Chefferie traditionnelle et coutumière Sékiani à organiser cette semaine à Libreville un ensemble de cérémonies rituelles afin de préserver le pays de nouvelles catastrophes naturelles.
Tout de blanc vêtus, les membres et alliés de la communauté Sékiani du Gabon sont invités dès le vendredi 3 février au pont d’Arambo, non loin du Conseil économique, social et environnemental (CESE), à Libreville, à prendre part à un rite traditionnel ponctué d’offrandes. Le communiqué publié ce mercredi 1er février dans le quotidien l’Union par la Chefferie traditionnelle et coutumière Sékiani annonce l’organisation de plusieurs cérémonies du même genre dans la capitale.
Selon la Chefferie, ces cérémonies censées se poursuivre jusqu’au dimanche 5 février prochain visent à «implorer les génies et les mânes de nos ancêtres afin de nous protéger contre les calamités naturelles dans notre pays». Aussi, est-il prévu plusieurs rassemblements rituels, dont un dans un cimetière (Messolo) et une veillée de Ndjembè, entre autres activités censées apaiser la colère des ancêtres et bénéficier de leur protection.
Ces derniers mois, le Gabon a enregistré plusieurs catastrophes naturelles : inondations, tremblements de terre, éboulements de terrain. Pour beaucoup, ces faits sont loin d’être anodins. Leur survenue aurait une origine spirituelle. Ce qui expliquerait donc l’initiative de la Chefferie traditionnelle et coutumière Sékiani qui veut ainsi en finir avec ces incidents.
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