Pour pallier cette situation, les ministres de l’Agriculture et de l’Éducation nationale ont eu une séance de travail mardi, à Libreville. Celle-ci est censée aboutir à la mise à disposition d’ingénieurs issus du ministère de l’Agriculture, pour combler le déficit dans ces deux établissements d’enseignement professionnel.

Camelia Ntoutoume Leclercq (Education nationale) reçue par Charles Mve Ellah, le 17 janvier 2023. © Min. Agriculture

 

À l’instar des établissements d’enseignement général, ceux dispensant des enseignements techniques sont eux aussi confrontés au déficit d’enseignants. C’est particulièrement le cas du lycée agricole de Lébamba (Ngounié) et du lycée technique de Bikélé (Estuaire). Là-bas, les profs spécialisés en Sciences techniques agricoles font défaut, et ceux qui interviennent jusqu’ici sont essentiellement des vacataires.

Face à cette situation, il y a quelque temps, la ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, et sa déléguée Aubierge Sylvine Ngoma avaient déjà présenté le problème à leur collègue chargé de l’Agriculture. Mardi 17 janvier, elles ont eu une séance de travail avec lui, qui leur a permis d’apprécier les résultats de l’étude menée par la commission ad hoc.

«Nous avons mis en place une commission qui a bien travaillé en proposant un certain nombre de pistes de solution pour que nous puissions, éventuellement, ne plus connaître les désagréments actuels qui font que, parfois, ces cours sont perturbés parce que les vacataires n’ont pas perçu leurs émoluments», a déclaré Charles Mve Ellah. Conscient qu’il en va de la viabilité du projet de formation agricole dans les lycées techniques lancé il y a peu, le ministre de l’Agriculture a indiqué que, face à la situation, l’urgence est d’identifier des profils pouvant être des enseignants permanents dans ces deux établissements.

Moins de vacataires, plus d’ingénieurs publics !

Pour le membre du gouvernement, l’ambition est donc de fournir à ces lycées des agents publics comme enseignants. D’autant plus que, selon lui, les vacataires s’avèrent coûteux pour l’administration de l’Éducation nationale. Ainsi, sollicité, le ministère de l’Agriculture pourrait bientôt mettre à la disposition de ces deux établissements des ingénieurs agricoles, des zootechniciens, des vétérinaires et des techniciens agricoles émargeant au registre de la Fonction publique.

Il s’agit précisément de personnes capables de dispenser des cours dans deux filières principales : la production animale et la production végétale. Ces derniers, précise l’administration dirigée par Charles Mve Ellah, devraient exercer «dans un premier temps pour boucler la présente année scolaire».

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Projet grain est à l’eau. Lycéée agricole pour donner aux enfants des diplômes qui garantissent le chomage?

  2. udfr dit :

    Secteur oh combien vital……mais où est le secteur agricole au Gabon ??????
    rien rien rien..
    je parle pas des plantations de manioc de la famille

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