Hydrocarbures : La SGEPP surfe sur un résultat net en hausse en 2022
La SGEPP a dégagé un bénéfice net, après impôts, d’un milliard de francs CFA au terme de l’exercice 2022. Elle enregistre une hausse de 7% par rapport à l’année précédente.
Le Conseil d’administration de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) s’est réuni le 13 janvier 2023 pour arrêter les comptes de la société pour l’exercice 2022 et lancer la préparation et la confection du budget prévisionnel de 2023, notamment dans son chapitre investissement.
Ainsi, malgré les contraintes économiques relatives à l’envolée des prix des matières premières, la SGEPP a maintenu la continuité de ses opérations sur l’ensemble de ses sites et est parvenue à réaliser un résultat net après impôts de 7% par rapport à 2021, soit un taux de croissance qui propulse l’entreprise, de plus de 700 millions de francs à 1 milliard de francs CFA de bénéfice net après impôt.
Pour 2023, les administrateurs ont opté pour l’optimisation de la dépense, exigeant que seuls les projets non exécutés totalement en 2022 doivent être reportés en 2023. Viendront s’y ajouter, d’une part, le projet de construction d’une défense contre l’incendie des dépôts de Moanda, et d’autre part, celui de la mise en conformité de la défense contre l’incendie des dépôts d’Owendo de gaz de pétrole liquéfié (GPL et produits blancs).
«Nous venons de tenir un conseil d’administration à la SGEPP dont je suis le président. Ce conseil d’administration a entériné des mesures fortes grâce aux orientations du gouvernement et nous a permis de lancer la préparation du budget de l’année N+1, notamment 2023, qui n’a trait qu’à l’investissement», a indiqué le président du conseil d’administration de la SGEPP, Ambroise Germain Banas.
L’objectif pour l’entreprise est maintenant de maximiser cette performance en augmentant la production. Ainsi, en termes de prévision 2023, l’entreprise vise une progression de 2,5 % sur l’ensemble des passages produits blancs au niveau du dépôt produit blanc d’Owendo ; une progression de 3,5% attendue sur les passages butane au centre emplisseur du dépôt GPL, et une progression de 226,1% attendue sur l’activité ré-épreuve du centre de ré-épreuve. De même, la SGEPP entrevoit une progression de 5% sur l’ensemble des passages des produits blancs au dépôt de Moanda.
«Au niveau des agrégats, nous essayons de tenir et de faire en sorte qu’aussi bien au niveau de la masse salariale, des investissements structurants, nous puissions avoir des éléments qui nous permettront de maîtriser le fonctionnement de la structure. En revanche, nous rencontrons une difficulté aujourd’hui, qui est qu’avec l’envolée des prix des matériaux, aujourd’hui le taux de passage qui nous est appliqué semble de plus en plus faible avec les charges que nous devons supporter. Ceci dit, en dépit de cela, la SGEPP continue de se mobiliser pour pouvoir servir la population de manière efficace», a déclaré le directeur général de la SGEPP, Andy-Félix Makindey Nze-Nguema.
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