Selon le livre blanc sur le développement de l’IPv6 en Afrique, préparé par l’Union africaine des télécommunications (ATU) et la société technologique chinoise Huawei, qui a été publié fin 2022, les internautes gabonais sont parmi ceux qui utilisent le plus l’IPv6 en Afrique. Le Gabon enregistre ainsi un rythme de migration de la version 4 du protocole Internet (IPv4) vers l’IPv6, de (22,60%) devant le Togo (16,26%), Congo (12,63%).

Le Gabon sur le podium africain des pays migrant vers l’IPv6. © D.R.

 

Introduit par l’Internet Engineering Task Force (IETF), l’IPv6 est le dernier standard en matière de protocole Internet. Toutefois, son adoption reste faible à travers le continent africain malgré la demande croissante en adresse IP et le fait que son prédécesseur a atteint ses limites. Selon le Livre blanc, sur le développement de l’IPv6 en Afrique, le déploiement dans la majorité des pays est encore faible et le développement régional est bien inférieur à la moyenne mondiale (13,92 % en Asie occidentale et 1,36 % en Afrique).

En Afrique, le Gabon, le Togo et le Rwanda sont en tête du Nigeria alors que le continent se classe au dernier rang en matière d’adoption d’IPv6. Plus précisément, ces économies enregistrent des rythmes de migration de la version 4 du protocole Internet (IPv4) vers l’IPv6, de (22,60%) pour le Gabon devant le Togo (16,26%); Congo (12,63%) et Rwanda (8,90%). «Les pays dotés d’industries des TIC développées ont tendance à avoir des taux d’adoption de l’IPv6 plus élevés», souligne le livre blanc sur le développement de l’IPv6 en Afrique, préparé par l’Union africaine des télécommunications (ATU) et la société technologique.

Selon le document, l’IP est conçu pour que les ordinateurs communiquent entre eux dans un réseau. Il définit les règles que les ordinateurs doivent suivre lors de la communication. Il unifie les données de «trame» de divers systèmes et périphériques réseau au format IPpacket. Avec l’IP, Internet s’est rapidement développé pour devenir le réseau de communication informatique le plus vaste et le plus ouvert au monde.

La génération précédente d’IP, IPv4, a été lancée en 1981 et utilisait des adresses 32 bits (4 octets) pour fournir 4,3 milliards d’adresses. Dans le souci de remédier à la pénurie d’adresses IP, le nouveau protocole doit développer davantage d’extensions. En 1994, l’IETF a officiellement proposé un plan de développement IPv6. En 1998, IPv6 a été officiellement publié par l’IETF. Une adresse IPv6 se compose de 128 bits. En ordre de grandeur, la capacité des adresses IPv6 est d’environ 8 x 1028 fois celle des adresses IPv4, atteignant 2128 adresses. Cela résout non seulement le problème du nombre de ressources d’adresses réseau, mais fournit également une base pour le développement de l’Internet des objets.

 
GR
 

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