Les 75 blocs pétroliers mis en option par le Gabon lors du 12e appel d’offres ne semblent pas beaucoup intéresser les investisseurs, au point qu’à ce jour, seulement 1/3 font l’objet d’intéressement de la part des sociétés internationales comme récemment avec les responsables de Yug-Neftegaz, une compagnie déjà présente en Afrique. 

Selon le ministre du Pétrole, à ce jour, seulement 1/3 des 75 blocs pétroliers mis en option par le Gabon font l’objet d’intéressement de la part des sociétés internationales. © D.R.

 

Le pétrole gabonais ne fait-il plus saliver les sociétés internationales ? Jusque-là, à en croire Vincent de Paul Massassa, le 12e appel d’offres du Gabon pour l’attribution de blocs pétroliers en eaux profondes et peu profondes n’a pas suscité l’engouement escompté par les autorités. La crise mondiale qui sévit depuis quelques années pourrait expliquer la nonchalance des investisseurs du secteur.

Il n’empêche, à ce jour, «sur les 75 blocs mis en option lors du 12e appel d’offres, 2/3  n’ont pas suscité beaucoup d’engouement. Cependant,1/3 font l’objet de beaucoup d’intéressement aujourd’hui. Nombre d’opérateurs viennent nous solliciter sur les 18 blocs restants» , a confié le ministre du Pétrole, le 19 décembre, au terme de sa rencontre à Libreville avec des représentants de Yug-Neftegaz Private Limited qui semblent intéressés par le bassin sédimentaire gabonais. Mais rien n’est fait à ce stade des échanges.

La société qui est déjà présente sur le continent africain, notamment en Tunisie, «vient regarder les opportunités d’investissement eu égard à la séquence d’appel d’offres qui vient d’être lancée par le Gabon, pour lesquelles beaucoup restent encore à prendre et pour lesquelles la société Yug-Neftegaz est intéressée pour envisager des partenariats et la signature de quelques permis sur le bassin sédimentaire gabonais» a précisé Vincent de Paul Massassa.

 

 
GR
 

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