Installée dans le pays depuis 50 ans et bénéficiant d’une certaine confiance de la part des autorités, bien que critiquée par les populations pour la qualité de ses travaux, l’entreprise française de travaux publics a proposé mercredi à Ali Bongo son expertise pour la construction de nouvelles voiries à travers différentes villes du Gabon.

Des responsables de Colas, dont Benoît Chauvin (arrière plan), reçus par Ali Bongo, le 7 décembre 2022, à Libreville. © Com. présidentielle

 

Filiale du groupe Bouygues et revendiquant «une véritable relation de confiance qui s’est établie au fil des ans», Colas souhaite faire plus au Gabon où elle est installée depuis cinq décennies. Reçu en audience par Ali Bongo, le 7 décembre à Libreville, Benoît Chauvin, vice-président Business Development, a proposé l’expertise de son entreprise au chef de l’État pour la matérialisation de nouveaux chantiers dans le pays.

«En tant que leader mondial des infrastructures routières, Colas a beaucoup de choses à proposer. Nous avons proposé à son Excellence des solutions pour continuer à aider ses populations à vivre dans de meilleures conditions, notamment (à travers la construction) de nouvelles voiries dans de nombreuses villes de la République gabonaise et quelques liaisons», a rapporté chez nos confrères de la Presse présidentielle le chef de la délégation qui n’a pas manqué de se féliciter des travaux de voirie effectués par son entreprise à Libreville.

Au cours de leurs échanges avec le président de la République, les responsables de Colas, qui se sont dits disposés à accompagner l’État gabonais dans l’exécution des projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT), ont également assuré s’inscrire, aux côtés du leader gabonais, dans la lutte pour la préservation de la planète.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. KIEM dit :

    Colas est installée au Gabon depuis 50 ans, pour quel résultat ? Ils ne sont pourtant pas incompétents vu ce qu’ils réalisent ailleurs, je citerai les DOM dont les paramètres essentiels en construction routière sont à peu près semblables aux nôtres. Le dindon c’est l’ingénieur incapable (parfois malgré lui) de contrôler efficacement le travail des étrangers dont le seul but est de ruiner le pays avec des dettes abyssales qu’on nous laisse.

    • BEYEM dit :

      @ KIEM,

      Le problème n’est même pas du côté de l’ingénieur chargé du contrôle routier. Le grand souci est du côté des décideurs. Ils doivent se poser la question de savoir, je cite: QUELLE TYPE DE ROUTES OU D’OUVRAGES SOUHAITONS-NOUS AVOIR? Il y a un prix à tout. Pourquoi nous avons de bonnes routes, par endroits lors des années 70/80/90 avec les mêmes sociétés ( COLAS, DRAGAGES, AUTUPUT, SOGEA/SATOM, VAN SPLANDER, CHANTIER MODERNE…)?
      Dans le cas de colas et sogea par exemple, ces entreprises ont
      réalisé de belles routes en Guinée Equatoriale. Ce pays frère a mis d’énormes moyens tout en contrôlant bien évidemment.
      Si l’Etat donne peu, alors nous aussi des routes et ouvrages otchotcha…

  2. KIEM dit :

    Mon cher frère BEYEM, vous avez raison, je vais vous citer 2 exemples concrets car je connais très bien le département ; il y a quelques années, en conseil des ministres une enveloppe conséquente avait été allouée aux TP pour la réfection de la route du Cap sur une distance de 30km, en fin de compte mon équipe a reçu une somme qui correspondait à 500m de route et c’est ce que nous avons fait, les patrons ont grincé des dents, mais il fallait avoir le courage de le faire au lieu de faire des travaux à la durée de vie éphémère. Lors d’un colloque sur la construction routière en Australie, un grand groupe européen reconnaissait avoir eu des problèmes en Guinée équatoriale car ils ne s’attendaient pas à être contrôlés aussi efficacement, au Gabon les erreurs apparaissent déjà dans les études, je sais de quoi je parle, quand on ne peut rien faire, on va voir ailleurs et ça marche pour beaucoup d’entre nous.

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