Plus d’une cinquantaine d’agriculteurs ont reçu, le 29 novembre dernier à Port-Gentil, leur attestation de fin de formation aux techniques d’aliments bétail et prophylaxie, mais également en techniques maraîchères. L’objectif de cette formation organisée par les agences du système des Nations Unies, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), était de rendre autonomes les agriculteurs.

Les récipiendaires de la formation aux techniques d’aliments bétail et prophylaxie, mais également, en techniques maraîchères. © D.R.

 

Ils sont venus de Mpaga, d’Omboué, de Ndoungou la cinquantaine d’agriculteurs artisanaux qui ont reçu, le mardi 29 novembre dernier à Port-Gentil, leurs attestations de formation en techniques de fabrication d’aliments bétail et prophylaxie, mais également en techniques de gestion d’un périmètre maraîcher. Cette formation, offerte par la FAO et le PNUD, s’inscrit dans le cadre du projet «renforcement de la sécurité alimentaire et de l’emploi des femmes et des jeunes via la promotion des chaînes de valeurs vertes inclusives dans le cadre de la relance post Covid-19».

Cette initiative est l’émanation d’un partenariat noué entre les agences du système des Nations unies FAO-PNUD et le gouvernement gabonais visant à rendre le secteur agroalimentaire gabonais plus attrayant et compétitif à l’échelle nationale et internationale. Et pour cela, un important don d’outils nécessaires à l’accélération de la transformation des produits leur a été offert. À savoir : une motopompe, un atomiseur et bien d’autres.

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L’objectif de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture en collaboration avec l’État gabonais, était de rendre plus autonomes les agriculteurs tout en renforçant leurs capacités et leur rendement. La FAO par le truchement de son représentant par intérim, compte dans la mesure de son possible accompagner les entrepreneurs locaux à commercialiser leurs produits du terroir. «J’espère que ces formations vous aideront à développer vos connaissances en termes de capacité de transformation des produits agricoles afin d’avoir des produits commercialisables. J’ai eu des échos très favorables et je vous promets qu’avec notre expertise, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner», promet Arslen Bounemra, le représentant par intérim de la FAO Gabon.

«Je suis particulièrement émue pour cette nouvelle culture du soja introduite au sein du périmètre maraîcher local. On devrait réfléchir pour voir dans quelle mesure on pourrait mettre cette production à l’échelle puisque le soja pousse bien ici», souhaite Huguette Biloho Essono, chargée du programme FAO Gabon.

Si les femmes étaient très réceptives à cette formation qui a duré 4 mois, il n’en demeure pas moins qu’elles rencontrent plusieurs obstacles afin de mieux écouler leurs produits sur le marché. Il s’agit entre autres du fait de nouer des partenariats avec des opérateurs économiques quand on sait que ce domaine a été longtemps le maillon faible de la croissance économique gabonaise. Il est grand temps pour le gouvernement gabonais d’accélérer sa transformation locale selon Paul Ngome Ayong le gouverneur de l’Ogooué-Maritime. «C’est une exigence afin qu’ils aient un appui des entreprises visant à passer de mode artisanal au mode industriel. Mais aussi et surtout, il s’agira de donner un coup de main pour que leurs activités soient de plus en plus rayonnantes», dit-il.

Grâce à cette formation, ils ont appris à transformer afin d’avoir une meilleure rentabilité de leur activité commerciale. Étaient présents à cette cérémonie de remise de parchemin, Paul Ngome Ayong, gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Arslen Bounemra, représentant par intérim de la FAO-PNUD au Gabon, le directeur provincial de l’agriculture, du sous-préfet de Mpaga et bien d’autres.

 
GR
 

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