Insécurité en Cemac : Les ministres font l’état des lieux et envisagent des stratégies de lutte
Le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha a présidé le 9 septembre dernier, par visioconférence, le 22e Forum des ministres en charge des questions sécuritaires en Afrique centrale. Une rencontre accentuant le renforcement de la coopération sous-régionale, de mise en œuvre et d’application des mécanismes et instruments de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) en la matière.
Les défis sécuritaires transnationaux sont nombreux à l’exemple du terrorisme, des drogues, du trafic d’arme, d’espèces et d’êtres humains. L’éradication de ces maux ne peut se faire que grâce à une collaboration étroite entre partenaires. C’est dans ce sens que les ministres en charge de la sécurité de la Cemac se sont retrouvés, le 9 septembre en visioconférence, dans le cadre de leur 22e Forum.
Points à l’ordre du jour : la lutte contre l’insécurité en Afrique centrale et l’état de la ratification de l’Accord de coopération en matière de police criminelle entre les États de l’Afrique centrale. «Nous avons évoqué, avec mes collègues, la situation sécuritaire en Afrique centrale, un état des lieux pays par pays. En second lieu, nous avons envisagé des stratégies et des politiques de lutte contre la criminalité multiforme», a fait savoir Lambert-Noël Matha. Le ministre gabonais de l’Intérieur ajoute que ces échanges les amènent à «de très fortes recommandations, dont le renforcement de la coopération sous régionale en matière de sécurité, mais également la mise en œuvre et l’application des mécanismes et instruments Cemac et Interpol».
Les autorités des pays membres de la Cemac n’ont de cesse d’œuvrer pour la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région. Et le professeur Daniel Ona Ondo félicite ces efforts dans la mesure où elles luttent contre la criminalité et assure efficacement la sécurité des biens et des personnes en Afrique centrale.
Outre ce forum, la réunion annuelle du Conseil des chefs des polices de l’Afrique centrale (CCPAC) s’est tenue et a permis d’outiller les états pour une prise de conscience permanente sur «la nécessité de garantir à l’espace communautaire un seuil d’anticipation optimale et de lutte face à la montée du terrorisme et des phénomènes de criminalité transfrontalière sous ses différentes formes». Aussi, les changements climatiques ont-ils été également pointés du doigt comme source d’insécurité dans nos pays.
Le Cameroun qui devait prendre le relais aux termes de ces assises a souhaité que le Gabon continue à assurer la présidence en exercice du CCPAC en attendant l’organisation d’une session en présentiel pour une passation physique du témoin.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.