Affaire Jean Rémy Yama : Roponat veut la peau du leader du syndical, selon la société civile
Les acteurs de la société civile, membre de la plateforme «Libérez Jean Rémy Yama» estiment que le procureur de la République, André Patrick Roponat, mène un combat personnel visant à éliminer physiquement et de façon insidieuse Jean Rémy Yama.
Le vendredi 10 juin 2022, la société civile réunie au sein de la plateforme Libérez Jean Rémy Yama ont appris avec stupéfaction des avocats du président de la Dynamique unitaire la délivrance d’un nouveau mandat de dépôt consécutif à l’ouverture par le procureur de la République, André Patrick Roponat, d’une nouvelle instruction auprès de la Cour criminelle spéciale. Ce, quelque temps après que le juge d’instruction Charlène Magalie Makobia Oye a ordonné la libération provisoire de ce dernier.
Un nouveau rebondissement curieux pour les membres de la plateforme «Libérez Jean Rémy Yama», qui l’assimilent à un acharnement personnel d’André Patrick Roponat contre Jean Rémy Yama, qu’il «préfère voir mourir en prison par la dégradation de son état de santé plutôt que le juger vivant ».
«Les faits démontrent à suffisance que nous ne sommes plus en face d’une affaire judiciaire, mais d’un acharnement d’André Patrick Roponat, procureur de la République contre la personne de Jean Rémy Yama. En dehors du judiciaire, Jean Rémy Yama a toujours été combattu pour son engagement civique, la société civile comprend aisément que Jean Rémy YAMA paie aujourd’hui de son engagement civique», a déclaré le coordonnateur général de la plateforme, Roger Ondo Abessolo.
Pour ce dernier, il n’y a pas une autre explication que celle-là. Car, que gagnerait un procureur de la République à maintenir en prison par tous les moyens un leader de la société civile au point de réunir toutes les conditions pour qu’il meure en prison par une dégradation de sa santé, s’interroge-t-il.
1 Commentaire
Bjr. suite au dernier paragraphe nous attendons la reaction de l’intéréssé. Amen.