L’ancien délégué général adjoint du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Alexandre Désiré Tapoyo, a transmis le 3 mai sa lettre de démission «définitive» au président du parti, Jean Boniface Assele. Il prend le large pour ne pas, dit-il, nuire aux relations humaines sous-tendues par les valeurs de respect et d’estime qui ont toujours guidé sa démarche politique.

L’ancien conseiller municipal, Alexandre Désiré Tapoyo a décidé le 3 mai, avec «beaucoup de regrets», de quitter le CLR. Cela sans aucune rancune vis-à-vis de Jean Boniface Assele. © D.R.

 

Ce n’est pas une surprise, mais une confirmation. Deux semaines après la suppression de la Délégation générale du Centre des libéraux réformateur par son président-fondateur, évinçant de fait Nicole Asselé, dont il était l’adjoint, l’ancien conseiller municipal, Alexandre Désiré Tapoyo a décidé le 3 mai, avec «beaucoup de regrets», de quitter le CLR. Cela sans aucune rancune vis-à-vis de Jean Boniface Assele.

« J’ai adhéré librement au CLR en 2002, et j’y suis resté jusqu’à mon exclusion sans aucune explication à ce jour, prononcée par vos soins en début août 2016. Mon retour au CLR, en qualité de délégué général adjoint 1 chargé de l’implantation et des stratégies électorales, ne s’est réalisé en novembre 2019 qu’à la demande insistante du Dr Nicole Assele, ma sœur. Puis mon exclusion prononcée par vous-même, une fois de plus, sans autre forme de procès en octobre 2020, au motif de ma supposée indiscipline. Enfin jamais deux sans trois, vous avez récidivé récemment encore, au mépris de toute considération pour ma personne. Cette dernière et énième exclusion ayant été immédiatement précédée, sous vos fermes instructions, par la destruction, en mon absence de la serrure de mon bureau sis au siège du parti. Là aussi, sans explication pertinente et soutenable», peut-on lire dans le courrier réceptionné par la secrétaire particulière du secrétaire général du CLR.

S’abstenant de commenter ce qu’il qualifie d’ « incompréhensible acharnement» sur sa personne, Alexandre Désiré Tapoyo a choisi de pardonner à son ancien mentor, estimant savoir que Jean Boniface Assele ne sait «probablement» ou «peut-être pas ce qu’il fait». «Au regard de cette animosité dont les mystérieux fondements ne relèvent que de votre seul entendement, et pour ne pas nuire aux relations humaines sous-tendues par les valeurs de respect et d’estime mutuels qu’il m’a sans cesse paru nécessaire de maintenir, je décide de quitter définitivement le Centre des libérateurs réformateurs votre formation politique, certes avec beaucoup de regrets, mais sans rancune aucune », a-t-il déclaré dans son courrier.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Aaze dit :

    TAPOYOYO
    Que Nicole créée son parti, elle a l’argent de la CNSS, s’il en reste encore … lol

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