Présidentielle 2023 : Ali Bongo est l’homme de la situation, affirme le PDG
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a commenté, le 22 avril à Libreville, la visite d’Ali Bongo à Makokou. La ferveur populaire occasionnée par la présence du président de la République dans le chef-lieu de l’Ogooué-Ivindo a laissé dire au PDG qu’Ali Bongo est l’homme de la situation pour la présidentielle 2023.
Peu après la visite d’Ali Bongo à Makokou, le 20 avril dernier, le Parti démocratique gabonais a commenté ce séjour marquant les retrouvailles entre le président de la République et les populations de l’intérieur du pays. «Ces retrouvailles ont une fois démontré l’attachement indéfectible à son chef», a affirmé l’un des porte-paroles du Parti démocratique gabonais (PGD), le 22 avril à Libreville.
Selon David Ella Mintsa, la ferveur populaire observée durant la visite d’Ali Bongo ne fait aucun doute : «Conscient des enjeux politiques et de développement économiques auxquels est confronté le Gabon, le peuple gabonais dans son ensemble, lucide et avisé, sait qu’Ali Bongo, homme expérimenté et résilient, est l’homme de la situation. En témoignent les très nombreux appels à candidature qui, depuis le 12 mars dernier, remontent de toutes les fédérations du PDG à travers le territoire national», a-t-il affirmé.
A Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, le président de la République a notamment inauguré l’Antenne provinciale de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) et le Centre d’appui de pêche artisanale. Cette dernière initiative constitue «une réponse concrète à la problématique du chômage des jeunes dans la province et partant dans l’ensemble du pays», a estimé le PDG, qui a rendu un vibrant hommage à Ali Bongo pour «son engagement constant et résolu pour l’amélioration du bien-être des Gabonais notamment à travers des actions à fort impact social». Le parti au pouvoir a ainsi appelé l’ensemble de ses militants à rester «mobilisés en ordre de bataille, dans la perspective des échéances électorale de 2023».
6 Commentaires
Vous êtes juste lamentable c’est comme ci votre parti n’a aucune éminence grise. Ayez au moins la décence de laisser cet homme se soigner en paix.
Si ALI BONGO est ce que le PDG a de mieux à proposer pour la présidentielle à venir, on serait bien dans ce que Bruno BEN MOUBAMBA appelle la sorcellerie politique.
Le PDG ressemble de plus en plus à une grande secte nationale, avec le chef du parti-Etat comme grand Gourou. Comment comprendre qu’on puisse insister à confier, en apparence du moins, la conduite des affaires du pays à quelqu’un qui est si visiblement diminué, qui fait pitié. Si c’est ALI qui est le candidat du PDG en 2023, c’est sera très mauvais pour le Gabon, car on sait tous très bien qu’il n’est plus aux commandes. Et même s’il l’était, il beaucoup plus faible physiquement et mentalement et intellectuellement qu’avant l’AVC. ça c’est plus qu’évident. ce sont d’autres personnes tapis dans l’ombre et même bien connues qui dirigent le pays. Mais comment peut-on opter pour pareille situation et être fier de son pays?
En matière de développement, on a pas besoin de commentaires à faire, regardez simplement l’incapacité criante à apporter des solutions à une population qui est à peine le 1/3 d’une ville comme Abidjan ou Douala. Les PDGistes sont devenus des mendiants sans scrupule, conscients que sans les BONGO, les avantages qu’ils ont et les miettes qu’ils reçoivent disparaîtront, on est au PDG pour soutenir la famille BONGO, comme on est au CLR pour soutenir les ASSELE, ou encore au PSD pour soutenir la famille MAGANG-MOUSSAVOU. Le Gabon, ces gens s’en moque. Avec la manne amassée sous les 42 ans de règne de papa OMAR, les BONGO ont encore de très beaux jours à la tête du pays tant que la philosophie du PDG ne changera pas. Les tenant du pouvoir ont bien compris la mentalité d’assisté et de rentier du Gabonais, toujours prêt à se ‘prostituer’ au meilleur ‘payeur’. Et ça marche depuis des décennies, pourquoi changer de fonctionnement. Pour son réel développement, le Gabon attendra la fin du PDG.
Les pdgistes courent après un corbillard comme dirait Mélenchon
Je ne fais que passer…
En faisant une telle déclaration après la prestation très douloureuse de son champion Ali Bongo Ondimba à Makokou, le chef-lieu de la province de l’Ogooué Ivindo, le PDG donne la fâcheuse impression de bien se foutre du Gabon et des Gabonais. Une attitude injustifiée, à la face du monde. Parce que l’on peut deviner la stupeur de Macron, le président français, lorsqu’il apprend aujourd’hui que le Parti Démocratique Gabonais se réjouit de l’état de santé d’Ali Bongo, qui serait « l’homme de la situation » à la veille de l’échéance électorale de 2023 !!! Car, en effet, Macron se souvient assurément encore de cet incident se déroulant sur le perron de l’Elysée, lorsqu’il a évité à son hôte Ali Bongo Ondimba, incapable de se tenir droit tout seul, de s’écrouler devant les caméras du monde entier. Voici que notre Président, revenu dans son pays, doit toujours faire l’objet (même par décence) de toute l’attention de son homologue français. Mais sans que ce soit un fait exprès, notre président étale chaque jour un peu plus à la face du monde, toutes les difficultés qu’il éprouve à se mouvoir ou à parler normalement comme tout homme en bonne santé. Silencieusement, il crie ainsi au secours, de toute son âme, de tout son être et, malheureusement, sans être entendu, même des siens. Si ceci inspire de la pitié, beaucoup de pitié à beaucoup de monde, pourquoi pas aussi, en premier lieu, à ceux du PDG ? N’y a-t-il pas parmi eux quelques courageux camarades, capables d’appeler les autres à mettre un terme à cette horrible comédie ? Et maman 3M, qu’en pense-t-elle ? Pourquoi Ali Bongo Ondimba ne peut bénéficier de toute la vacance dont il a besoin pour se reposer et se soigner ?
Il y a deux choses à retenir dans ce brouhaha pdgiste:
1-Tous ceux qui demandent à Ali de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2023 ne l’aiment pas. Et comme quelqu’un l’a dit plus haut ces gens s’accrochent à leurs petits avantages et beaucoup ont peur d’être traduits devant les tribunaux. Et pourtant ce n’est qu’une question de temps, le temps est toujours au rdv.
2- C’est vraiment extraordinaire qu’Ali ne prenne pas au sérieux cet avertissement venu d’ailleurs lui disant je te laisse repartir pour aller mettre de l’ordre. Il n’y aura pas une deuxième chance. Les 3M et consorts se fichent royalement de son état de santé.