Dans la perspective de ses activités, le Front des Indignés du Gabon projette d’organiser la prochaine édition de la Journée patriotique en hommage à Grégory Ngbwa Mintsa à Oyem, dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.

Les membres des Indignés du Gabon en conclave. © Gabonreview

 

Après huit éditions d’hommage à Grégory Ngbwa Mintsa, décédé le 10 avril 2014 de suite d’un cancer, organisées à Libreville, le Front des Indignés du Gabon(FIG) dont il était le porte-parole envisage d’organiser l’édition 2023 à Oyem,  la ville natale de l’illustre disparu.

Le FIG envisage également  de  mettre en place la Fondation Grégory Ngbwa Mintsa en 2024,  ainsi que l’érection d’un monument dans la même ville, à l’exemple de celui consacré à Ndzeng Zeng, le combattant qui s’est opposé à la pénétration coloniale à Oyem et qui fut décapité par les colons vers 1904.

© Gabonreview

Discret et rompu au débat contradictoire, Grégory Ngbwa Mintsa était l’un des membres fondateurs du mouvement «Ça suffit comme ça». Un mouvement actif pour la tenue de la conférence nationale souveraine au Gabon. L’homme s’était constitué partie civile dans l’affaire des «biens mal acquis» impliquant le président Omar Bongo Ondimba. Pour son combat, Grégory Ngbwa Mintsa, militant des droits de l’homme et ennemi résolu de la corruption avait reçu le Prix de l’Intégrité de Transprency International 2009-2010. Le couronnement d’un long combat.

 

Auteur : Chris OYAME

 
GR
 

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