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Recherche et innovation : Le Gabon en quête d’un système à haute valeur scientifique et sociétale
Libreville abrite depuis le 9 mars, l’atelier de validation de la Stratégie nationale de la Science, la technologie et l’innovation (SNRI). Cette plateforme d’échange et d’examen devra livrer des propositions concrètes de réforme du SNRI du Gabon pour répondre aux défis de développement du pays.
Les participants à l’atelier de validation de la Stratégie nationale de la Science, la technologie et l’innovation (SNRI). © Gabonreview
Le rapport de proposition de la stratégie nationale de la recherche, la technologie et l’innovation (SNRI) soumis à l’analyse critique des experts, désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est passé au crible le 9 mars, dans le cadre d’un débat contradictoire avec un auditoire composé des directeurs d’instituts du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest), des responsables de laboratoire de recherche des universités et autres centres de recherche publics et privés, ainsi que des enseignants-chercheurs et chercheurs de rang magistral.
Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, l’analyse des performances à long terme du SNRI du Gabon montre qu’au cours des quatre dernières décennies, la recherche scientifique n’a pas contribué significativement à la croissance économique du pays et a eu peu d’impact sur la société. Malgré de nombreuses publications et quelques brevets obtenus, le Gabon est resté en milieu de peloton des pays africains produisant des connaissances scientifiques de qualité et de l’innovation.
«Vos expériences administratives et de terrain sont sollicitées pour conduire jusqu’à terme ce projet avec des propositions concrètes et réalistes pour l’avenir de notre système national de recherche scientifique et de l’innovation», a déclaré le Secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du transfert de technologies, de l’éducation nationale, le professeur Frédéric Mambenga Ylagou.
Pendant soixante-douze heures, les participants ont pour mission d’évaluer le projet de stratégie nationale et le transformer en stratégie définitive pour refonder la structuration du système national de recherche et d’innovation. La nouvelle politique scientifique vise à doter le Gabon d’un système de recherche et d’innovation à haute valeur scientifique et sociétal, en vue notamment d’élaborer des connaissances permettant de transformer sur le territoire national, une partie des ressources naturelles (biologiques et minérales) en biens et services, utilisables en premier lieu par les citoyens gabonais et qui apportent une valeur ajoutée significative à l’économie gabonaise.
1 Commentaire
Avec des président ignares qui sont incapables même de bâtir un service publique performant du développement, avec des gouvernement dont les pivots sont des mythomanes sans instruction comme Matha et Bilié Bi Nzé, en lieu et place des véritables compétences qui connaissent notre économie, nos entreprises, notre administration faisant leurs preuves depuis l’échelle le plus bas et qui se sont déjà mesuré aux compétences d’ailleurs pour savoir ce qui doit se faire de mieux, arriver à un systèmes qui permette des progrès scientifiques et technologiques pour impacter significativement notre pays est de l’ordre de l’impossible. Tous les moyens et toute l’énergie du peuple sont dépensés pour la politique politicienne et pour les politiciens d’autant plus qu’ils sont privés de respect et de dignité. Les capacités de nos hommes les plus valeureux sont réduits et broyés par l’omniprésence des intérêts politiques pernicieux du PDG partout. Etiquette PDG qui passe avant l’intérêt du pays et qui permet de tuer et d’exclure les hommes et les projets les plus porteurs d’avenir. La science et la technologie ne ce sont jamais développés dans une dictature profondément fraudeur et corrompue. Les succès scientifiques ne prospèrent jamais dans un environnement ou règne la culture de la tricherie, du népotisme, du mensonge, du clientélisme, de la censure, de l’injustice, là ou on combat la vérité. Les leaders politiques qui sont censés donner la vision et les moyens à nos scientifiques, nos ingénieurs, nos entrepreneurs se soucient premièrement de leurs exploits d’enrichissement illicites, d’achat de consciences et d’élections frauduleuses pour durer au pouvoir. Dirigés par des hommes qui aiment tricher avec la vérité, on entendra longtemps avant de voir les hommes de sciences qui le plus souvent ont du mal à s’accommoder avec la bassesse qu’on attend d’eux dans un pays de pourritures, ou la dignité n’existe pour aucun leader pédégiste, avoir pleinement la place et les moyens qui leur revient alors que les politi-chiens n’ont pas fini de faire leur show pour se maintenir au pouvoir contre la vérité et la dignité de chaque citoyen.