Gabon : Quelle stratégie nationale de la science, la technologie et l’innovation à l’horizon 2030 ?

Les directeurs d’instituts du Centre national de la recherche scientifique et technologique ( Cenarest ), les responsables de laboratoire de recherche des universités et autres centres de recherche publics et privés, ainsi que des enseignants-chercheurs et chercheurs de rang magistral se donnent rendez-vous du 9 au 11, mars pour examiner et évaluer le projet de stratégie nationale de la recherche intitulé : « Stratégie nationale de la science, la technologie et l’innovation du Gabon».

Le siège du Centre national de la recherche scientifique et technologique ( Cenarest ), à Libreville. © D.R.

Libreville abritera du 9 au 11 mars, un atelier de validation de la Stratégie nationale de la science, technologie et l’innovation du Gabon. Il s’agira pour les participants issus du domaine de la recherche scientifique et technologique d’examiner et évaluer le rapport de propositions de la stratégie nationale de la recherche scientifique du Gabon ; de discuter de la réorientation de la recherche scientifique nationale pour améliorer la politique publique en la matière.

Mais également, d’identifier les défis sur lesquels le système national de la recherche devrait entamer sa mutation pour répondre immédiatement aux besoins de développement du Gabon et de discuter des modèles innovants de financement et des partenariats à élaborer pour promouvoir une recherche scientifique d’excellence au Gabon.

En effet, la politique scientifique d’un État est un ensemble de dispositions que devraient prendre l’Etat pour promouvoir le développement de la recherche scientifique et technologique et, en particulier, pour guider l’exploitation des résultats de la recherche dans le but de faire progresser la croissance économique et le bien-être des populations du pays.

près évaluation et adoption dudit projet, le rapport de proposition de la stratégie nationale de la recherche sera présenté aux partenaires techniques et financiers du Gabon, ainsi qu’aux organismes publics ayant une mission à vocation scientifique, pour des recommandations. Les partenaires au développement et bailleurs de fonds seront notamment invités à se positionner clairement sur les segments porteurs et significatifs pour eux, en matière d’appui à l’investissement.