En prélude à l’introduction en bourse de ses filiales, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) organise du 2 au 3 mars, un séminaire de formation sur l’immersion en bourse. Le but est de familiariser ces différentes entités avec les outils du marché boursier de la sous-région.

Le personnel des filiales du FGIS à l’école de la bourse. © Gabonreview

 

Afin de réussir leur entrée sur la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), les filiales du Fonds gabonais d’investissements stratégiques, (FGIS), en l’occurrence la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), à travers son personnel,  se familiarise aux mécanismes d’une introduction en bourse.

«Le régulateur du marché que nous sommes, a tout intérêt à accompagner ce genre d’initiative de formation. Avant d’envisager explorer ce qui peut être faite du côté de la bourse des valeurs mobilières, il semble important de former d’abord les gens, qu’ils s’approprient les exigences, les conditions d’une entrée en bourse ou d’un levée de fonds en bourse, d’où le concours et l’appui du régulateur pour accompagner cette initiative et recevoir ce séminaire à notre siège du Cima», a confié le secrétaire général de la Cima, Blaise Abel Ezo’o Engolo.

Durant quarante-huit heures, au sein du siège de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance et en présence du secrétaire général de la Cima, du directeur général de la BVMAC, les participants au séminaire seront édifiés sur  les mécanismes et les enjeux d’une introduction en bourse ; sur le fonctionnement d’une société cotée en bourse. Cette expérience devrait permettre aux séminaristes de faire une immersion dans l’univers de l’industrie boursière.

© Gabonreview

«Je suis très heureux d’être ici pour partager un peu la vision, les conditions du marché, comment mobiliser les équipes qui superviseront ces opérations dans ces entreprises, pour leur dire que le marché boursier est une contrainte. Leur donner des clés de lecture de ce qui changera dans leur quotidien, quels sont les gestes qui sauvent, comment on anticipe les engorgements et comment faire pour avoir une gouvernance qui tienne la route et qui satisfasse aux exigences des régulateurs », a déclaré le directeur général de la BVMAC, Louis Banga-Ntolo.

Ne disposant que de 10 milliards de francs CFA de capital social, la SCG-Ré a décidé d’augmenter de 20% son capital et l’arrimer à la moyenne des réassureurs de la Zone Cima, soit 15 milliards de francs CFA à travers un appel public à l’épargne via la BVMAC «Ces fonds vont nous permettre de nous développer en ouvrant des bureaux ailleurs qu’au Gabon, en Afrique australe, en Afrique de l’ouest (Sénégal ou Côte-d’Ivoire). Mais également améliorer notre gouvernance technique et financière et d’obtenir la notation financière BBB par AM BEST et atteindre notre objectif d’ambition africaine qui est celle d’entrer dans le top 10 des meilleurs réassureurs africains», a précisé l’administrateur directeur général de la SCG-Ré, Andrew Gwodog.

 
GR
 

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