Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a exclu Nicole Assélé des rangs du parti, le 28 février. Jean Boniface Assélé reproche à sa fille des actions mettant à mal l’unité et l’intégrité de sa chère formation politique. Qualifiée d’«abracadabrantesque», de «nulle et de nul effet», cette décision a été vigoureusement rejetée par l’intéressée.

Nicole Assélé conteste son exclusion du CLR par son père Jean Boniface Assélé. © D.R.

 

Nicole Assélé ne fait plus partie des effectifs du Centre des libéraux réformateurs (CLR). Par décision du président parti, datée du 28 février, Nicole Assélé a été définitivement exclue du CLR. Jean Boniface Assélé reproche à sa fille la mise à mal de l’unité et l’intégrité du parti, la propension à contester les décisions du chef du parti, la rétention des documents administratifs, la tenue de réunions interdites par le chef du parti, l’encouragement passif et actif des actes d’insubordination et injurieux de ses collaborateurs à l’endroit du chef parti.

«L’intéressée, radiée définitivement des effectifs du CLR n’a plus l’autorité, ni la qualité de s’exprimer et de présider des réunions au nom de celui-ci, ni d’utiliser les locaux du parti à des fins de tous ordres. La présente décision qui abroge toute décision antérieure contraire, prend effet à compter de la date de signature, sera enregistrée, publiée, communiquée et exécutée comme décision du parti», a précisé Jean Boniface Assélé.

Une décision nulle et de nul effet

Échaudée par son exclusion, Nicole Assélé a dénoncé sur Facebook, le 1er mars, le «caractère foncièrement illégal et particulièrement dangereux de cette initiative abracadabrantesque, aggravée par la légèreté renversante de ses motifs».  «Ayant accédé à mes fonctions actuelles de principal responsable de l’Exécutif du Parti au moyen d’un conclave dont la suprématie des décisions ne peut être annihilée que par la même instance réunie à nouveau, il ne peut être procédé de façon aussi cavalière à des changements d’une telle envergure», a-t-elle ajouté.

A la lumière des Statuts et du règlement intérieur du parti, qui ne prévoient nullement aucun mode intermédiaire d’éviction du délégué général du CLR, Nicole Assélé estime qu’elle le demeure jusqu’à un prochain congrès. «Cette prétendue décision d’exclusion apparaît notoirement fantaisiste et sans fondement juridique tenable. Je rejette donc vigoureusement cette basse manœuvre aux contours aussi obscurantistes que dilatoires. Cette « Décision » étant nulle et de nul effet», a-t-elle conclu. Un climat qui n’est pas de nature à entretenir la sérénité au sein du CLR qui entend être l’un des fers de lance pour le parti au pouvoir durant la prochaine présidentielle. A moins qu’il ne s’agisse d’un énième coup médiatique, comme Jean Boniface Assélé et Nicole Assélé savent si bien le faire.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Reera dit :

    NicolAS devrait être à ce jour en prison pour l’ensemble de son œuvre à la tête de la CNSS. Mais comme elle est de la famille …

  2. Serge Makaya dit :

    Une famille ANORMALE: Le père pédophile et la fille homosexuelle. A Ntare Nzame! Où va le monde ?

  3. léandre Ndambo dit :

    La Saga des Simpson !

  4. MAALOUF Marianni dit :

    On joue au Jean marie marine

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