PIEAPAL : Bilie-By-Nze et d’Antonela Ndembet sur le chantier de la Prison centrale
Le ministre d’Etat en charge de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et sa collègue de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, ont visité, le 18 février, le chantier de réfection, de réhabilitation, de renouvèlement et d’extension des canalisations d’eau de la prison centrale de Libreville. Les travaux intègrent le Programme intégré́ pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL), dans son volet eau potable.
Les travaux de réhabilitation, de réfection et d’extension des canalisations d’eau potable de la prison centrale de Libreville ont fait l’objet d’une descente sur le terrain des ministres en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, et de sa collègue de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas. Les deux membres du gouvernement avaient à cœur d’évaluer l’avancement des travaux dans ce lieu de privation. Ce qui, à terme améliorera les conditions de détention, notamment avec la desserte en eau potable en tout temps.
Cette visite a permis de se rendre compte de l’étendue des travaux. «Nous sommes là pour faire un état des lieux des travaux qui ont commencé depuis un mois et demi à la prison centrale. C’est une concrétisation du projet PIAEPAL», a rappelé Erlyne Antonela Ndembet-Damas.
La Garde des Sceau relève qu’il y a des problèmes d’eau dans tout Libreville «et la prison centrale étant un lieu, quand bien même privatif des libertés, où il y a beaucoup de monde, c’est une priorité pour le gouvernement de l’alimenter en eau régulièrement». «Il y a de l’eau, mais pas suffisamment. Il était donc important que nous fassions un point d’honneur à l’alimenter en eau», a-t-elle fait savoir.
Le chantier intègre le PIEAPAL dans son volet eau potable, notamment destiné à la réparation des fuites dans les communes de Libreville et Owendo. Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, «il s’agit dans un premier temps de renouveler les canalisations, de faire quelques extensions en posant des canalisations là où il n’y en avait pas, de remplacer tout ce qu’il y a comme robinetterie et sanitaire dans les bâtiments administratifs et de reconstruire un château d’eau de 50 m3».
Il fait remarquer qu’«en plus des forages qui existent déjà, d’autres forages pourront être construits dans le cadre d’une demande qu’à faite madame le ministre à une entreprise d’Etat».
Le ministre des Ressources Hydraulique souligne l’intérêt qu’il y a à alimenter en eau potable tous les quartiers de Libreville, dans le cadre du PIEAPAL, un programme de 77 milliards de francs CFA financé par la Banque Africaine de développement (BAD). «Vous savez que le Gabon donne également un point d’honneur au respect des droits humains, et donc à la personne humaine. Il y a un minimum à apporter aux uns et aux autres», a-t-il déclaré non sans ajouter que «le chef de l’Etat a donné des instructions claires pour qu’on règles ces problèmes là et nous sommes sur le point d’apporter une solution définitive».
Si les travaux de la prison centrale se déroulent sans anicroches, l’agenda prévoie la livraison en mai 2022. «Nous gardons bon espoir madame la ministre, pour que ces travaux aillent à leur terme dans les délais contractuels et ensuite, peut-être qu’on viendra au mois de mai pour la mise en service définitive», a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze.
4 Commentaires
2 membres du gouvernement se déplacent pour des travaux d’adduction d’eau. A t on réellement besoin de médiatiser cela?
Merci mon fils Gaël. Dès idiots ces gens. Pour un rien, tant de bruits médiatiques. A Ntare Nzame.
C’est plutôt une, voir deux nouvelles prisons qu’il nous faut pour nos pauvres prisonniers. Et quand j’écris « pauvres prisonniers », je n’exagère pas, car dans nos SALES PRISONS REMPLIES DE MICROBES, il y a aussi BEAUCOUP d’innocents à l’instar de Bertrand Nzibi, et bien d’autres. Pitié. A Ntare Nzame. Pauvre Gabon. Incapable de construire une prison qui pourrait même rapporter de l’argent à l’état. Mais par contre, continuer à VOLER sans se faire réprimander, encore moins condamner. J’ai honte d’être gabonais quelques fois. A Ntare Nzame.
C’est évident que ce gouvernement s’ennuie ou est en quête de popularité.
Ce n’est pas ce qu’on leur demande. L’eau n’est et devrait pas être un bien de luxe en zone tropicale ou les réserves sont les plus importantes de la planète.
La ministre de la Justice devrait travailler à réduire la population carcérale !
Quant au ministre d’Energie il devrait parler mois et travailler plus pour combler la carence d’eau et d’électricité non seulement à Libreville mais aussi à l’intérieur du Gabon.
PLAISANTINS !!!