Lors de la présentation du rapport 2021 du Fonds monétaire international sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, le 2 février à Libreville, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, a indiqué que le Gabon vise une croissance de 3% en 2022.

Le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, le 2 février 2022, à Arambo. © Facebook/EconomieRelanceGouvga

 

Le rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne du mois d’octobre 2021, publié par le Fonds monétaire international et présenté le 2 février à Libreville, met en lumière l’impact du Covid-19 et l’ampleur du réchauffement climatique sur les économies de la région. Pour ce qui est Gabon, eu égard aux efforts consentis par le gouvernement pour la relance de l’économie, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, qui présidait les travaux, fait savoir que son pays espère une croissance de 3% en 2022. Or, les prévisions tablaient sur une croissance de 3,9%.

Articulée autour d’une conférence, cette présentation sur les enjeux économiques de l’heure (impact de la Covid-19, croissance, gestion des finances publiques, etc.) a été l’occasion pour les participants d’échanger sur ces perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne en se focalisant sur la situation du Gabon. «Le contexte particulièrement difficile a entrainé l’aggravation des déséquilibres du cadre macroéconomique dans la zone Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). Face à cette situation préoccupante, les chefs d’État et de gouvernement de la Cemac, lors du sommet extraordinaire d’août 2021, ont décidé de mettre en œuvre des plans de redressement économique appuyés par le Fonds monétaire international afin de restaurer les grands équilibres», a déclaré le ministre de l’Économie.

Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou a fait savoir que le Gabon a été l’un des premiers pays à élaborer un plan de relance économique et à conclure un programme triennal de deuxième génération avec le FMI. Et d’ajouter que «l’avis favorable donné le 21 juillet 2021 par le Conseil d’administration du FMI permet un accompagnement du Plan d’accélération de la transformation (PAT) sur la période 2021-2023». Dans ce contexte, «nous visons une croissance de 3% en 2022 après une hausse du PIB de l’ordre de 1,5% en 2021», a-t-elle laissé entendre.

En dépit de ces frémissements observés dans la relance de l’Économie, la situation demeure fragile et requiert le maintien de la discipline budgétaire et l’accélération des réformes structurelles, souligne le chef du département de l’Économie.

 
GR
 

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