Présidentielle 2023 : l’opposition (unie ?) dans les starting-blocks

À 19 mois des prochaines échéances électorales, dont la présidentielle est la principale, la plateforme dénommée «PG-41» composée de plusieurs groupements et partis politiques de l’opposition s’est réunie récemment à Libreville avec un objectif : relancer officiellement ses activités sur le terrain par des rencontres aussi bien avec les leaders politiques n’ayant pas encore intégré le groupe qu’avec les populations à travers le pays.

Guy Nzouba Ndama (à gauche) en compagnie du président de la PG-41, Me Louis Gaston Mayila, en janvier 2022, à Libreville. © capture d’écran/Gabonreview

L’opposition gabonaise est-elle en passe de réitérer l’exploit de 2016 à 19 mois de la prochaine présidentielle ? Rien n’est sûr. La semaine dernière pourtant, plusieurs leaders de groupements et de partis politiques de l’opposition ainsi que des acteurs de la société civile se sont retrouvés à Libreville autour de Me Louis Gaston Mayila pour discuter de l’avenir du pays et de l’apport du «PG-41», la plateforme née au lendemain du Dialogue d’Angondjé.

L’objectif de cette rencontre était la relance officielle des activités de la plateforme après quelques mois d’atonie. L’ambition du  «PG-41» est de s’agrandir, a expliqué son président. «Mais cette maison ne peut être belle et grande que si tous les Gabonais mettent du leur», estime Me Louis Gaston Mayila, qui a annoncé des rencontres aussi bien dans la capitale avec les acteurs politiques et les populations dans d’autres localités du pays. Le but de ces rencontres, a-t-il précisé, sera «la recherche d’une nouvelle dynamique» pour la plateforme.

La «PG-41» compte en son sein des partis de l’opposition dite radicale et modérée. Il s’agit, entre autres, des Démocrates de Guy Nzouba Ndama, du Front d’égalité républicaine (FER) de Bonaventure Nzigou Manfoumbi, de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) de Me Mayila.