La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a procédé le 27 décembre au lancement d’une opération de reprise de liquidités de maturité longue sur le marché monétaire d’un montant de 50 milliards de FCFA (plus de 86,2 millions de dollars) de leurs liquidités de maturité longue (1 an), pour un taux d’intérêt fixe de 0,50%.

La BEAC veut combattre l’inflation dans zone Cemac. © D.R.

 

Dans l’optique de combattre l’inflation dans zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la Banque des Etats de l’Afrique centrale a lancé le 27 décembre, une opération de reprise de liquidités dans les banques commerciales en situation de surliquidité.

Selon l’avis d’appel d’offres, émis à l’endroit des banques de la zone,  sont éligibles à cette opération, les établissements de crédit admis au compartiment des interventions de la BEAC sur le marché monétaire en qualité d’offreurs de ressources n’ayant pas sollicité le refinancement de la BEAC au moins une fois sur une période glissante de douze mois. Cette opération financière dont le Taux fixe est de 0,50 % pour un taux d’offres à taux fixe, est ouverte pour un seul nombre d’offres maximum par soumissionnaire.

Une telle pratique vise à soulager les banques commerciales en situation de surliquidité, susceptibles d’injecter plus de fonds dans le circuit économique que nécessaire au risque d’engendrer des tendances inflationnistes sur le marché sous-régional. Dans l’autre sens, la BEAC procède régulièrement à des injections de liquidités dans d’autres banques désireuses de satisfaire leurs besoins de financement des économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale qui comprend le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

En mars 2020, ces opérations de reprise de la liquidité bancaire avaient été suspendues. Afin d’atténuer les effets néfastes du Covid-19 sur les économies de cette région, la reprise de liquidité dans les coffres-forts des banques de la zone monétaire est perçu comme indispensable pour la reprise de la croissance économique, selon les experts, a été initiée en septembre dernier par la Banque centrale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMAH dit :

    Attention à l’usage abusif de la planche à billet. Ca tue l’économie par l’inflation mais aussi par l’utilisation des ressources aux dépenses de consommation  »gabégiques » ou ostentatoires au lieu des dépenses structurelles.

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