Indice de prospérité de Legatum : Le Gabon moins performant
Le Gabon perd 3 places dans le classement général de l’Indice de prospérité de Legatum Institute sur 167 pays. Le pays occupe le 125e rang avec un score de 47,5 et perd 9 places dans le classement depuis 2011.
Traditionnellement, la prospérité d’une nation a été fondée uniquement sur les indicateurs macro-économiques, notamment le revenu d’un pays représentée soit par le PIB ou le revenu moyen par habitant (PIB par habitant). Cependant, selon Legatum Institute, un think-thank indépendant basé à Londres, «la vraie prospérité signifie que chacun, quelle que soit l’obscurité des jours, a la possibilité et la responsabilité de réaliser son potentiel et de jouer son rôle dans le renforcement de ses communautés et de ses nations. Les nations prospères sont fondées sur la confiance et le respect». Cette réalité n’est pas celle du Gabon, le gouvernement peine depuis plus d’une décennie à réunir les ingrédients nécessaires pour permettre à sa population de goûter aux saveurs de la prospérité.
Selon les conclusions de la 15ème édition de l’Indice de prospérité 2021, publiée le 19 novembre sur la base de l’évaluation de douze critères, dont la sécurité, la liberté personnelle, la gouvernance, le climat de l’investissement, l’infrastructure, l’éducation, la santé…, le Gabon se classe à la 125ème place. Classé 122ème l’année précédente, le pays du pétrole et du manganèse perd ainsi 3 places dans ce nouveau classement, avec un score de 47,5. De même, le pays recule de 9 places depuis 2011, malgré ses prouesses dans l’environnement naturel et l’éducation.
Selon les résultats du rapport 2021, le Gabon obtient les meilleurs résultats dans l’environnement naturel et l’éducation, où il se classe respectivement 72e et 100e mondial. Toutefois, le pays est en mauvaise posture dans les domaines de l’environnement d’investissement, il occupe le 153e rang avec un score de 32,3 ; les conditions d’entreprises (38,6) ; le capital social (42,2) et la gouvernance (37,1).
Au cours des dix dernières années, la plus grande amélioration du Gabon n’est intervenue que dans l’infrastructure et l’accès au marché où il gagne 14 places avec 34,9 points et se classe 135e mondial.
En Afrique subsaharienne, le pays occupe le 18e rang sur 49 économies. Au classement 2021, la République de Maurice occupe la première place (45e au niveau mondial), suivie des Seychelles (50e au niveau mondial), du Cap-Vert (80e), du Botswana (82e mondial) et de l’Afrique du Sud (85e). Après avoir vu la prospérité mondiale s’améliorer régulièrement entre 2015 et 2019, l’indice du think-tank britannique révèle que la «prospérité s’est stabilisée pour la deuxième année consécutive. Par contre, elle poursuit son amélioration pour la 11ème année consécutive en Afrique subsaharienne, malgré une détérioration de la sûreté et de la sécurité du continent. »
En outre, «La suppression de la liberté de réunion et de la liberté d’expression des personnes commence à conduire à une prospérité limitée et rabougrie. Si nous voulons poursuivre sur la voie du passage de la pauvreté à la prospérité, les dirigeants du monde entier doivent donner aux individus les moyens et la liberté de tirer le meilleur parti de leurs talents. Il est également essentiel de veiller à ce que les dirigeants soient tenus de rendre des comptes, afin que ceux qui gouvernent le fassent dans le respect des principes de l’État de droit », commente Stephen Brien, directeur des politiques à l’Institut Legatum.
2 Commentaires
Le Gabon devrait même occuper la dernière place: 167ème place. Parce que si des pays d’Afrique non pétroliers s’en sortent mieux (le cas de la Côte d’Ivoire ou du Sénégal, pour ne citer que ces deux pays), cela veut dire que notre pays est en de mauvaises mains TOUT SIMPLEMENT. Même le Burkina Faso dépasse actuellement le Gabon en infrastructures. Et pourtant c’est un pays pauvre. Pitié du Gabon, A Ntare Nzame!!!
Comment lés pays pourrait erre perfomant quanto onde a la racaille desde faz opposants qui passe meu temos a perturbar les pays les prfos devienbent opposants.