Infrastructures : Vers le bitumage de la route Ndendé-Doussala
Le lancement de la première phase du Programme d’appui au secteur des infrastructures du Gabon, le 17 novembre dernier, augure une bonne suite pour ce projet routier. Le PASIG-1, financé à un peu plus de 90 milliards de nos francs, devrait permettre de finaliser le corridor Libreville-Brazzaville-Pointe Noire.
La première phase du Programme d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-1) prend une nouvelle dimension. Ce, grâce à son lancement, le 17 novembre dernier, par le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi.
Il s’agit d’une étape essentielle en vue de la réalisation de ses cinq composantes (travaux routiers et de voiries urbaines ; aménagements connexes ; études et appui institutionnel au secteur des transports; gestion et coordination du projet ; expropriations). L’une d’entre elles prend en compte l’aménagement du tronçon routier Ndendé-Doussala.
Long de 49 Km, l’axe Ndendé-Doussala est un bout du corridor Libreville-Brazzaville-Pointe Noire. Lequel vise l’amélioration des infrastructures et la facilitation du transport au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), conformément au Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC). Il constitue également le chaînon manquant de la Transafricaine, cette route qui doit relier l’Afrique, du Nord (Algérie) au Sud (Afrique du Sud).
En présence de ses collègues Brice Constant Paillat (Transports) et Guy Patrick Obiang (Santé), ainsi que du représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Gabon, Robert Masumbuko, le ministre Bounda Balonzi n’a pas manqué de rappeler que «le PASIG-1, dont le coût de la réalisation est de 99,273 milliards de francs obtenus auprès de la BAD, vise à doter le Gabon d’un réseau routier qualitatif et carrossable en toutes saisons, avec pour objectif d’améliorer les conditions de circulation et de vie de la population». L’imminence de l’aménagement de la route Ndendé-Doussala laisse à espérer l’augmentation des échanges entre la province de la Ngounié, zone de production agricole, et les centres de grande consommation comme Libreville. Un avis partagé par le représentant résident de la BAD, qui se réjouit, par ailleurs, de la prise en compte par le PASIG-1 de la problématique des voiries urbaines et des routes à forte vocation économique et sociale.
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