Gabon : le bitumage du PK5-PK12 a coûté près de 65 milliards de FCFA
Réalisée par Colas, la réhabilitation du tronçon routier allant du PK5 au PK12, soit 6,4 kilomètres sur près de trois ans, aurait coûté environ 65 milliards de FCFA à l’État gabonais qui s’était endetté auprès de la BEAC pour ce projet. La société qui vient d’être auditée aurait facturé le kilomètre à 10 milliards de FCFA.
Au lieu de 800 millions voire 1 milliard de FCFA en moyenne pour ce genre de réalisation à Libreville, pour 1 kilomètre, Colas aurait facturé au Gabon 10 milliards sur le tronçon routier PK5-PK12. C’est une des nouvelles révélations de la taskforce sur la dette, relayées par L’Union ce jeudi 11 novembre. Selon le quotidien, ayant acquis le marché lié à la réhabilitation de ce tronçon de moins de 7 kilomètres, l’entreprise française de travaux publics filiale du groupe Bouygues aurait réclamé près de 65 milliards à l’Etat gabonais.
Réalisé entre 2016 et 2018, ce projet avait nécessité un nouvel endettement du Gabon auprès de la BDEAC. Et selon toute vraisemblance, le ministre des TP de l’époque, Christian Magnagna, avait accepté les conditions de Colas. Seulement, cinq ans après, à la présidence de la République, certains s’évertuent à faire annuler une partie de cette dette sous prétexte que l’entreprise, comme d’autres, a surfacturé ses services. Nouvellement créée, l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) est attendue sur le terrain de l’action pour faire toute la lumière sur ces nouvelles révélations.
9 Commentaires
6km est égale a 6 milliards pas 65 milliards
La faute à qui un inculte et incompétent de président. Au aurait un homme comme Mamboundou à la tête de ce pays, notre pays n’allait plus se faire rouler à ce point. Ils sont où lorsque l’état paye 10 fois, 100 fois plus cher des réalisations qui parfois ne sont correctement terminés. Soit on a un imb… entouré par des imb…
à la tête de ce pays, soit on a des vrais criminels, des génocidaires économiques qui eux-mêmes touchent cet argent. Le pays a perdu plus de pays sous Ali que son pere.
On se demande bien pourquoi un pays aussi riche est obligé de s’endetter autant. Pitié.
Personne n’a contraint l’Etat Gabonais à contracter avec colas. Donc le prix que demande cette entreprise est un prix que l’Etat a librement accepté. Par conséquent il doit payer.
Pour attribuer ce genre de marché il y a en principe un appel à la concurrence. Qu’en étai-il des offres faites par les autres opérateurs économiques ?
Ce pays est géré par des incompétents sans vision pour le pays. Ils font comme si l’enfer c’était les autres, alors qu’ils sont les premiers responsables de ce qui nous arrive.
Bref. Une vraie clique de chèvres, ce gouvernement.
Et ça dure depuis plus de 60 ans avec les pseudos indépendances de nos états d’Afrique.
Ils se foutent encore et toujours du peuple
Les gens n’ont plus droit de manifester ou de s’exprimer librement
Ils étouffent le peuple mais le temps du peuple viendra
6km c’est 6 milliards pas 65…
Mais on se connait il faut un motif de détournement
C’est le prix à payer à la France pour se maintenir au pouvoir, particulièrement en ce qui concerne la famille BONGO. Le père l’a pratiqué durant tout son règne. « On bouffe tranquillement et on te maintient à vie »: ça fait de vous un grand ami de la France. C’est ça la Françafrique. ALI a été propulsé à la tête du pays à la mort de son père pour perpétuer ce mafieux système, qui trouve ses fondements dans les loges maçonniques dirigées par son feu père et aujourd’hui par lui-même, dans lesquelles toutes les intelligences sont diluées au profit de la soumission aveugle.
Les Christian MAGNAGNAN et autres ne sont que des valets chargés d’exécuter les ordres qu’ils reçoivent, c’est leur prix à payer pour se maintenir au Gouvernement. C’est un monde d’escrocs où le Gabon n’a aucune place. Le Gabon est machin qu’on s’en sert.
Le plus triste c’est que les Gabonais qui sont complices de ces détournements n’investissent pas dans leurs pays comme on peut le voir au NIGERIA, au CAMEROUN ou en COTE-D’IVOIRE. Ou sont les entreprises tenues par des nationaux et qui font la fierté du pays?
On est là à nous parler des COLAS, des SOCOBA , après 50 ans d’exploitation pétrolière supposée avoir créée une classe d’hommes riches. Malheureusement tous sont bêtes et abrutis par la politique dirigée très souvent par des gens encore plus bêtes qu’eux.
Quel héritage pour la jeunesse? Ils n’ont pas honte ces pauvres. Qu’ils aillent faire un tour en Guinée Equatoriale ou au Cameroun pour voir ce que ces gouvernements réalisent. Là-bas les gens aiment leurs pays, contrairement à ce qu’on pourrait croire.
Pauvres hommes politiques Gabonais, avec des cancres et des délinquants masqués on ne peut pas faire de l’excellence. C’était quoi le niveau réel d’un ALI BONGO quand il était en forme? Imaginez seulement ce qu’il en reste aujourd’hui. Avec cette révélation cynique qui consiste à faire croire que les faussaires (détourneurs) sont ailleurs imaginez un instant le coût de la transgabonaise annoncée pour 2023 et sa durée de réalisation. On a que des blagueurs incompétents dans les gouvernement successifs de M. BONGO ALI. Mais pourquoi alors? Allez-y comprendre.
Pitié pour le Gabon.
Sans défendre Colas, votre analyse est execessivement simpliste. Il s’agit bien plus que de bitumage … C’est une autoroute complète avec beaucoup d’ouvrages annexes, notamment l’assainissement des terrassements, l’assainissement des abords, les passerelles, les réseaux divers, l’éclairage, etc.
Pour ce qui est du prix, on est en économie de marché et c’est l’état qui a librement contracté avec l’entreprise. C’est bien trop facile de contester les prix après avoir receptionné les travaux. s’il y a audit, c’est bien l’Etat qui doit s’auto-auditer et s’en prendre à lui même … l’incompétence est malheureusement un mal diffu dans notre gouvernance… Regarder bien de près cette Anavéa … Hier c’était l’ANGT. Dans deux ou trois ans on en reparlera …
C’est la corruption qui gangrène ce pays à tous les étages, c’est totalement pourrit et cela va perdurer car c’est rentré dans les mentalités. De l’aéroport, dans la justice, dans les affaires commerciales, tout est pourriture. Les gens ne pensent pas au Gabon ni à la grande misère à cause de tous ces comportements. C’est triste et c’est répugnant.