Le Gabon se dote d’une cellule d’analyse criminelle
Le Gabon dispose désormais d’un centre d’analyse criminelle. Fruit d’une collaboration avec l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), ce dispositif permettra au pays d’adopter des stratégies proactives de lutte contre les crimes organisés et de renforcer les mécanismes d’enquête et d’intervention.
En gestation depuis 2019, le projet de mise en place d’un centre d’analyse criminelle au sein de la police nationale vient de voir le jour, avec l’inauguration de cette unité d’analyse du renseignement criminel basée à Libreville. Créé avec la collaboration de l’OIPC-Interpol, ce dispositif répond à un enjeu auquel les analystes et investigateurs font face quotidiennement : découvrir les réseaux criminels, établir des schémas et organigrammes des gangs, exploiter les données de la téléphonie mobile, etc.
Selon le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Séraphin Ibouanga, la modernisation des unités et services de police du pays fait partie des priorités du ministre gabonais de l’Intérieur et se justifierait par le fait que « l’identification constitue 80 % du travail en ce qui concerne la traque des criminels ». Il s’agit d’un outil de travail très utile aux enquêteurs et agents de renseignement. Il permettra de renforcer la capacité du Gabon à répondre plus efficacement à la criminalité organisée transnationale.
Cette cellule, bien que logée au sein de la police nationale, sera accessible à tous les services impliqués dans la chaine de répression et de lutte contre la criminalité au plan national. Elle constituera un outil stratégique de coordination et d’échange d’informations déterminantes sur les activités criminelles. Le Gabon devient le 5e pays du continent et le 2e en Afrique centrale a disposé d’un centre d’analyse criminelle.
1 Commentaire
Cela veut dire que les crimes rituels du GRE seront identifiés ?
Le cedoc doit transmettre toutes les empreintes….
Les polices des frontières doivent transmettre les empreintes pendant 10 ans.
de cette façon, les policiers peuvent identifier les auteurs des crimes rituels et les crimes des agents de renseignement au Gabon.
hé yoveeeh!!