Grâce à un prêt de 45 milliards de FCFA accordé par la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) à la société civile immobilière Cuffo, le quartier Okolassi, dans la commune de Ntoum, devrait se transformer dans quelques années en une ville de plus de 1 400 nouveaux logements modernes. Bien qu’informée de certains échecs enregistrés en la matière dans ce même quartier, la banque sous-régionale juge néanmoins le projet rentable. 

La BDEAC et la SCI Cuffo ont signé, le 30 septembre 2021, à Libreville, une convention de prêt de 45 milliards de FCFA. © Directinfosgabon.com

 

Rebelote. La BDEAC vient à nouveau de promettre de sortir son carnet de chèques pour un énième projet de construction de logements à Okolassi, à Ntoum, une commune voisine de Libreville. Comme en avril 2019, alors que l’État gabonais l’avait sollicitée en vue du financement de l’érection d’une cité de 1 000 logements sociaux, la Banque a également signé, jeudi 30 septembre dernier une convention de prêt avec Cuffo d’un montant de 45 milliards de FCFA.

Avec cet argent, la société civile immobilière projette elle aussi de faire du quartier Okolassi une ville, en y construisant 1 400 logements modernes ainsi des équipements collectifs. Si la société Cuffo assure vouloir accompagner le gouvernement dans la matérialisation des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation (PAT), la BDEAC indique pour sa part que son projet est conforme aux objectifs de son Plan stratégique 2017- 2022. «La pertinence des efforts techniques et les retombées financières ont été jugées favorables» par le conseil d’administration de la banque sous-régionale qui dit être à son 11e projet soutenu au Gabon au cours des quatre dernières années.

En plus des logements sociaux mis en construction par l’État, Okolassi accueille également un projet immobilier de la CNSS. Geed’Afrik, une société immobilière privée détenue par un Gabonais, Jules Franck Moulomba Moulomba, avait aussi lancé dans le même quartier le programme de construction des cités baptisées «Alivia» et prévoyait de mettre à disposition du public 650 logements socio-économiques. Jusqu’en mars 2021, le compatriote restait introuvable malgré les plaintes de 60 de ses clients.

 
GR
 

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