L’Office pharmaceutique national (OPN) est actuellement engagé dans une vaste réforme afin de remplir convenablement ses missions. L’un des objectifs affichés est de faciliter l’accès du médicament aux couches les plus défavorisées.

Doté d’un budget de 3,5 milliards FCFA en 2021, l’OPN nourrit l’ambition de rendre accessible, à moyen terme, le médicament aux plus démunis. © Le Figaro

 

Plombé par des difficultés de plusieurs ordres, l’Office pharmaceutique national (OPN) a failli dans sa mission de distribution et stockage des médicaments. Échaudées par cet échec, les plus hautes autorités du pays ont entrepris la réforme de cette structure. Le premier objectif est de rapprocher des populations, le médicament et autres produits de santé, a révélé le directeur général intérimaire de l’OPN.

«Dans un deuxième temps, les populations, pour la plupart assurées à la CNAMGS, les plus défavorisées, vont ressentir un impact dans leurs finances à travers une réduction des coûts observés à moyen terme sur les prix d’achat (du médicament, ndlr)», a récemment affirmé Simon Essono sur Twitter. Depuis plusieurs années, l’OPN était en proie à des difficultés d’ordre opérationnel et structurel. Résultats des courses : l’établissement ne parvenait plus rendre les médicaments disponibles et accessibles dans toutes les formations sanitaires du pays.

De fait, le gouvernement a jugé opportun d’initier un vaste programme de réforme afin que l’OPN puisse effectivement remplir ces missions. «Dans un premier temps, il fallait procéder à la définition du business model le plus adéquat pour la réforme de l’OPN. Ensuite, il fallait procéder à la révision de l’ensemble des textes qui régissent l’organisation et le fonctionnement de l’OPN, ce qui a déjà été fait par ailleurs. Enfin, il fallait procéder au renouvellement des instances de gestion et gouvernance de l’OPN», a expliqué Simon Essono.

Sur ce dernier point, le tout premier conseil d’administration de l’OPN, en juillet dernier, a débouché sur l’élection d’un nouveau Président du conseil d’administration, Alice-Bertille Bikissa Nembe, et la nomination par les administrateurs d’un directeur général par intérim. La structurée dirigée par Simon Essono a reçu un budget de 3,5 milliards pour remplir pleinement ses missions.

 
GR
 

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